Assurance santé animale : L’œdème de Quincke chez le chien et le chat
L’œdème de Quincke chez le chien ou le chat se caractérise par un gonflement au niveau de la face. Réaction allergique aiguë, il impose une consultation vétérinaire dont les frais sont pris en charge l’assurance santé animale.
A la suite d’une piqûre d’insecte, une morsure de vipère… mais aussi comme c’est le cas au printemps, à une réaction allergique aux pollens, le chien ou le chat peut développer un œdème de Quincke. Les conséquences sont impressionnantes lorsqu’il concerne la face : la tête de l’animal enfle, allant parfois jusqu’à le gêner dans sa vision.
Un gonflement symétrique de la face
Ce “gonflement” s’opère de manière symétrique sur toute la face du chien ou du chat. Ce qui permet au vétérinaire de faire la différence avec tout autre problème, comme un abcès par exemple. Ce dernier se limitant à une zone précise. Le problème le plus grave à redouter avec l’œdème de Quincke est lorsque cela commence à gêner la respiration de l’animal. Dans ce cas, le cou peut également lui aussi enfler.
Une urgence vétérinaire
L’ œdème de Quincke constitue dans tous les cas une urgence vétérinaire. Mené en consultation rapidement – chez le praticien habituel ou bien dans une clinique gérant les urgences -, l’œdème de Quincke peut rapidement être traité et se résorber avec un traitement adapté (antihistaminique, corticoïdes). Les frais vétérinaires sont pris en charge par l’assurance santé animale à hauteur de la formule choisie. Dans les cas les plus sévère, une mise sous observation avec hospitalisation peut être décidée par le vétérinaire.
Des récidives à fréquences variables
Il est tout à fait possible que ce type de problème se répète par la suite, plus ou moins régulièrement en fonction de la sensibilité du chien ou du chat. Le maître disposera alors d’un traitement prescrit par le vétérinaire en cas de récidive. Même si là encore, mieux vaut consulter sans perdre de temps.
Le risque que le chien ou le chat fasse un œdème de Quincke pourra être prévenu si l’on parvient à déterminer l’allergène en cause, ce qui n’est pas toujours évident.