Assurance santé animale : prévenir les dangers du printemps chez le chien et chat
Le printemps arrive. Mais les dangers qui y sont liés, notamment pour les chiens et chats ayant accès à un jardin également. Chaque année les consultations, prises en charge par l’assurance santé animale, pour accidents ou encore intoxications redoublent à la belle saison.
Après un hiver très doux, le printemps fait son arrivée. Le printemps est naturellement la période, pour les maîtres disposant d’un jardin, de procéder à une “remise en marche”.
C’est au printemps que l’on installe de nouvelles plantes. Certaines peuvent être toxiques pour le chien et le chat par ingestion. C’est le cas notamment du laurier rose, muguet, rhododendron, laurier cerise, cycas…
Il faut également être prudent avec les produits utilisés au jardin, notamment les engrais et les traitements de toutes sortes.
Traitements et outils hors de portée
Les produits de traitement (pesticides, anti-fourmis, anti-limace, anti-mousse, raticides…) devront être placés hors de portée des chiens et chats. Et les endroits où les produits sont utilisés et présentant un risque devront être rendus inaccessible aux animaux. Il en est de même avec les outils de jardinage avec lesquels les animaux pourraient se blesser plus ou moins gravement.
Des insectes dangereux
Dans le Sud de la France, il conviendra de se montrer vigilant par rapport aux phlébotomes. L’arrivée aux beaux jours de ce minuscule insecte représente un risque accru de transmission de la leishmaniose chez le chien.
Toute information (mesures de protection, vaccination…) pour les chiens résidant dans les zones à risque ou pour ceux y accompagnant leurs maîtres en vacances peuvent être facilement obtenus auprès du vétérinaire.
Des piscines sécurisées
Toujours dans le Sud, les maîtres ayant une piscine procèdent bien souvent à sa réouverture (ou bien ailleurs en France lorsqu’elle est chauffée).
Attention au risque de noyade chez le chien et le chat, qu’il ne faut pas sous-estimer. Normalement, toute piscine doit être équipée d’un système de protection (contrôle de l’accès, alarme…).
Se débarrasser des chenilles processionnaires, mais pas des crapauds
Chiens et chats (même si ces derniers peuvent se montrer parfois plus méfiants) peuvent aussi être attirés par les crapauds ou encore les chenilles processionnaires.
Le venin des premiers est toxi-cardiaque ; les poils des secondes est très urticant avec un risque de nécrose prononcé.
Si l’on peut se débarrasser des chenilles, les crapauds sont pour leur part protégés en France (arrêté du 19 novembre 2007 et annexe III de la convention de Berne).
Le contact avec ces animaux que l’on trouve aussi dans les jardins peut être lourd de conséquences. Et représentent une véritable urgence vétérinaire. Traitements, séquelles et suivis font partie des prises en charge de l’assurance santé animale.
Quoiqu’il arrive face à une intoxication, il est possible de prévenir la clinique ou le cabinet vétérinaire de son arrivée afin que l’animal soit pris en charge très rapidement.
En cas d’intoxication, et si l’on ne prend pas l’animal sur le fait, il n’est pas conseillé de le faire vomir ou de le faire boire. Cela pourrait aggraver la situation.
Dans le cas contraire, il est possible d’apporter le produit ou un morceau de la plante en cause afin de faciliter le diagnostic du vétérinaire.
Enfin, pour ce qui est des crapauds et des chenilles processionnaires, la seule chose à faire en cas de contact et avant de conduire l’animal en consultation est d’asperger la zone atteinte à grande eau.