Assurance santé animale : Prise en charge des troubles du comportement
A « l’euphorie » résultant de l’arrivée d’un animal de compagnie dans le foyer se substitue aussi parfois des périodes de doutes, voire des déboires. Ne pas être débordé par son animal de compagnie, cela se gère.
L’acquisition d’un animal de compagnie (chien, chat ou NAC) ne peut être réussie que si l’on a pris auparavant le temps de la réflexion.
Si l’on a tenu compte de la nature de l’animal en étant certain qu’il va correspondre à son mode de vie. Si l’on établi le budget entretien, santé, alimentation…
Certains animaux – cela est particulièrement le cas avec les chiens – ne se destinent pas aux premiers maîtres venus. Ils exigent une certaine expérience.
Ne serait-ce que pour poursuivre le travail indispensable de socialisation et pour mener à bien, sans commettre d’erreurs, l’éducation.
Construire des bases solides d’une bonne cohabitation
Ce sont deux aspects essentiels pour bâtir une bonne cohabitation. Si l’un ou l’autre fait défaut, le maître risquent d’aller au-devant de déboires. Et malheureusement, ceux-ci peuvent conduire à l’abandon de l’animal.
La multiplication de cellules de reclassement pour animaux abandonnés au sein des clubs de races – même pour des chiens achetés parfois à prix élevé – en témoigne.
Faire preuve de justesse et de patience
L’apprentissage de la propreté, de la solitude (toute proportion gardée), les ordres de base… tout cela demande du temps.
On obtient beaucoup plus d’un animal par le jeu et la récompense que par les réprimandes. La patience est de mise.
Face à un animal qui devient difficilement gérable ou avec lequel on ne parvient pas à construire une relation équilibrée, plusieurs solutions s’offrent au maître.
Avoir recours à des aides extérieures
Il peut tout d’abord, le cas échéant, demander conseils à l’éleveur. Le vétérinaire est également à même de guider le nouveau maître. Il ne faut pas hésiter à le questionner concernant l’éducation d’un animal dont il connaît la psychologie.
Enfin, le passage par un club d’éducation canine (école du chiot, par exemple), pourra donner de bons résultats. A condition d’être correctement encadré par des professionnels.
Des troubles du comportement peuvent être pénibles à vivre. Tant pour le maître que pour son animal. Ce dernier peut d’ailleurs développer des pathologies pouvant nécessiter des soins vétérinaires.
Dans ce cas, certaines assurances santé animale prennent en charge ces problèmes dès lors que le propriétaire consulte un vétérinaire.
Le recours à un comportementaliste non vétérinaire ne permettrait pas le remboursement des frais engagés.