Santé animale : quelle couverture de soins recherchent les Français pour leurs animaux ?
A peine 50% des maîtres français estiment consacrer en moyenne 500€ par an pour le budget santé de leur animal. Et lorsqu’ils recherchent une mutuelle pour animaux, ils sont 17% à envisager une prise en charge « Premium ». C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par un comparateur.
Après que le Conseil constitutionnel ait validé le 12 février 2015 la loi relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures, celle-ci a été publiée au Journal Officiel du 17 février.
L’amendement Glavany contenu dans cette loi fait donc dorénavant des animaux des êtres reconnus doués de sensibilité dans le Code civil.
A cette occasion, le comparateur d’offres d’assurance hyperassur.com a réalisé un sondage auprès d’un échantillon de 2.800 personnes*.
Ce sondage s’articule autour de deux axes. Tout d’abord, la perception de l’animal de compagnie aux yeux de la loi.
L’animal ne doit pas être un objet ni un cadeau
Propriétaires d’animaux ou non, plus de 90% des personnes interrogées s’accordent à dire que les animaux méritent bien le statut d’ « être sensible ».
D’après ce sondage, et de manière cohérente, 72% des non propriétaires et 89,71% des propriétaires pensent qu’un animal de compagnie ne doit pas être un cadeau que l’on offre comme un objet.
S’ils ont décidé d’adopter un animal, les propriétaires expliquent que c’est avant tout pour donner et recevoir de l’affection (52%).
Mais aussi parce que cela participe à l’éducation d’un enfant (19,12%). Et parce qu’un animal permet de combler la solitude (11,03%).
La place de l’animal de compagnie dans le foyer
Certaines personnes s’attachent à leur animal de compagnie presque comme à un enfant : 50,74% de ceux qui en possèdent et 35% de ceux qui n’en ont pas considèrent que cela est normal. Tandis que 40% de tous les répondants pensent que cela est exagéré.
En ce qui concerne la place de l’animal de compagnie au sein du foyer dans la maison, 37,50% des personnes qui n’ont pas d’animaux pensent qu’il est anormal de dormir avec son animal alors que 36,76% des propriétaires partagent leur chambre avec eux.
Budget santé animal : de moins de 500 à plus de 1.000 euros
Le second aspect de ce sondage concerne la santé et le budget que les maîtres d’animaux y consacrent.
Le sondage fait ressortir qu’un peu moins de 50% des propriétaires estiment dépenser moins de 500€ par an ; pour 40%, le budget santé de l’animal est plutôt situé dans une fourchette comprise entre 500 et 1.000 euros.
Les 12,69% avouent dépenser jusqu’à plus de 1.000 euros chaque année.
Assurance santé animale : quelle formule ?
Enfin, le sondage réalisé par hyperassur.com souligne que 74% de femmes cherchent un devis pour leur animal de compagnie.
24% sont franciliennes, suivies par les nordistes (13%).
Enfin, 17% des recherches sur les contrats d’assurance santé animale portent sur un service de prise en charge de type « Premium ».
A noter qu’une formule « Premium » n’est pas synonyme de couverture de soins au ‘’rabais’’. C’est un terme générique, qui généralement concerne d’ailleurs les formules les plus haut de gamme. Il s’agit de formules d’assurance santé animale proposant un taux de remboursement et un plafond annuel moins élevés qu’une formule ‘’supérieure’’ (jusqu’à 100% de remboursement).
Il existe des formules « Premium » comportant elles aussi un forfait prévention. Ce dernier permet de financer l’achat chaque année de produits de soins et d’entretien, de l’alimentation, ou encore certains actes vétérinaires.
D’autres formules, avec des appellations différentes, proposent un taux de remboursement plus bas.
Tout est fonction du budget que l’on souhaite consacrer à la protection santé de son animal… et de ses prédispositions aussi face à la maladie. Car certaines races sont plus fragiles que d’autres.
Une formule Premium, mais complète
L’essentiel en fait pour choisir un bon contrat d’assurance santé animale pour son compagnon (chien, chat ou NAC) est d’opter pour une formule – quel que soit son taux de remboursement et son plafond – qui couvrira à la fois les accidents et les maladies.
Ce qu’il est tout à fait possible de trouver, même avec les formules les plus ‘’basses’’.
Car couvrir l’animal contre les accidents seuls n’aurait pas grand intérêt pour les maîtres soucieux d’offrir les meilleurs soins vétérinaires possibles à leurs animaux.
*Sondage réalisé à partir de la base de contacts du groupe Comparadise.