“La retraite par répartition doit rester le socle” affirme Marisol Touraine
La ministre des affaires sociales et de la santé soutien dans un entretien au Figaro que “la retraite par répartition doit rester le socle “, pour elle “un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français“.
Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, confirme que dans le cadre de la réforme des retraites “un effort sera nécessaire“. Dans son entretien au journal Le Figaro vendredi, elle précise que cet effort devra être soutenu par “tous les Français” .
La ministre précise que des décisions seront prises d’ici la fin de l’année.
Elle a par ailleurs mis en avant trois défis fixés par les gouvernements : “le financement à court terme, la pérennité à long terme de notre système par répartition et des mesures de justice“. “Si on parle de durée de cotisation, qui est le critère le plus juste, vu l’augmentation de la durée de vie, elle doit tenir compte des réalités des carrières. Un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français“, affirme la ministre.
“La retraite par répartition doit rester le socle. ” Explique t-elle lors de l’entretien, “je ne pousse pas à un bouleversement des principes existants. Nous voulons consolider les principes, les inscrire dans la durée” continue-t-elle. Par ailleurs, elle assure entendre “les inquiétudes à ce sujet (retraite, ndlr)”.
Dans cet interview, Marisol Touraine défend la politique du gouvernement et la première année d’exercice du président, François Hollande, qui, selon elle “restera comme une année utile pour la France et les Français. Nous avons mis en place les conditions du redressement, de la croissance et de l’emploi.”
La ministre a tenu à préciser qu’ “il y a une différence entre sérieux budgétaire et austérité! Cette différence, c’est le développement des droits sociaux. Le sérieux budgétaire n’est pas un objectif en soi, c’est la condition même du progrès social: si on abandonne ce sérieux budgétaire, nous risquons d’abandonner le contenu de nos politiques sociales. La droite peut l’accepter. De la part de la gauche, ce comportement serait inacceptable et irresponsable.“