Pour financer la future réforme des retraites, l’option d’une hausse de la CSG serait sérieusement privilégiée par le gouvernement, sans pour autant augmenter le coût du travail.

Alors que les arbitrages de la future réforme des retraites doivent être rendus à la fin de l’été, le gouvernement semble à présent privilégier une hausse de la CSG pour financer ce grand chantier ( trouver 7Mds à horizon 2020 pour le seul régime des salariés du privé).

Selon Les Echos, l’augmentation des cotisations retraite, un temps considérée comme une des options centrales de la future réforme (rapport Moreau) pénaliserait le coût du travail, un mauvais signe lorsqu’un pays cherche à booster sa compétitivité (avec dernièrement la création d’un fonds de prêts de 1Md d’euros destiné aux grosses PME et ETI). “Bercy souligne que relever les cotisations brouillerait le message. Bruxelles déconseille l’option cotisations, et le patronat est vent debout contre”, peut-on lire dans le journal économique

Taxer d’avantage les entreprises

Cette augmentation de la CSG-CRDS pour les ménages est donc sérieusement envisagée, comme le confirmait ce matin le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. “Il y a quelques avantages” à reconnu Bruno Le Roux au micro de RTL.

Si rien n’est encore tranché pour le moment, cette décision pourrait également s’accompagner d’une hausse des impôts sur les entreprises. En effet, l’exécutif veut augmenter certaines taxes finançant l’Etat et les transférer aux régimes de retraite. D’autres taxes bénéficiant déjà à la sphère sociale sans peser sur le travail “seraient relevées (à l’instar de la contribution sociale de solidarité des sociétés)”, peut-on lire chez nos confrères. Enfin, l’âge légal de départ à la retraite ne devrait pas bouger contrairement à durée de cotisation.

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