L’assurance scolaire devient-elle indispensable avec la réforme des rythmes scolaires ?
Malgré la controverse, la réforme des rythmes scolaires va être suivie dès la rentrée prochaine par environ une commune sur cinq. Les enfants, qui pratiqueront plus d’activités périscolaires en fin de journée, devront être bien protégés.
Dès septembre, près d’un écolier sur quatre reprendra le chemin des cours le mercredi matin. En tout, 18,6% des communes françaises ont décidé d’adopter dès cette année la réforme des rythmes scolaires du ministre Vincent Peillon. Le reste du territoire hexagonal, oscillant entre méfiance et inquiétude, préfère attendre la rentrée de 2014 pour se mettre au diapason.
Ainsi, pour les petits écoliers dont le rythme sera modifié, les cours s’étendront désormais sur 5 jours. Les journées de classe seront cependant moins longues et fastidieuses. But du dispositif, permettre aux enfants de s’adonner davantage à des activités périscolaires organisées par les diverses communes: ateliers culturels et artistiques, sports…
L’assurance scolaire, essentielle ?
Dans cette optique, les parents devront veiller à ce que leurs enfants soient suffisamment couverts pour participer sereinement aux différentes animations. Détenir une assurance scolaire n’est pas obligatoire juridiquement parlant, notamment dans l’enceinte de l’école. Elle reste toutefois essentielle pour toutes les activités péri et extra-scolaires. Telles que les visites, les sorties culturelles, les voyages, les classes vertes, les classes de neige…
De nombreux parents préfèrent aujourd’hui faire l’impasse sur l’assurance scolaire, considérant qu’elle fait parfois double emploi avec les contrats d’assurance dont ils disposent déjà. Comme par exemple l’assurance habitation qui couvre la responsabilité civile de l’enfant s’il porte préjudice à autrui, ou une GAV familiale (garantie des accidents de la vie) qui le protège en cas de blessure quelconque.
Toutefois, certaines garanties pratiques et adaptées manquent parfois à l’appel des contrats déjà souscrits. De plus en plus innovantes, les assurances scolaires couvrent aujourd’hui l’enfant contre de nombreux dommages tels que ses propres blessures, la dégradation ou le vol de ses affaires de classe (sont parfois inclus les vols de portable, de tablette ou d’ordinateur), le racket, les actes de violence et d’agression, ou encore un soutien psychologique en cas d’épreuve difficile…
En ce qui concerne son tarif, l’assurance scolaire peut couter de 5 euros (prix le plus bas actuellement du marché) à plus de 40 euros par an. Attention toutefois, chaque enfant doit posséder son propre contrat.