Grippe H1N1 : premières injections du vaccin médiatisées à Necker

“C’était juste une caresse” : Pierre Carli, chef du Samu de Paris, cherche à rassurer sur le mode humoristique lors des premières injections très médiatisées du vaccin contre la grippe H1N1, mardi à l’hôpital Necker à Paris.

Mais le Pr Carli redevient vite sérieux : “Dans les hôpitaux de l’Assistance publique, il y a 6 patients graves en réanimation, dont deux en assistance circulatoire. Parmi ces 6 patients il y a deux enfants, dont un n’a absolument aucune maladie chronique”, assène-t-il.

Médecins, chefs de service, cadres infirmiers… les volontaires attendent leur tour à l’étroit dans des couloirs envahis par les cameramen et les photographes, bien conscients de servir d’exemple dans cet hôpital qui se consacre pour deux-tiers à la pédiatrie. “Je pense qu’on a un devoir de protection vis-à-vis des enfants”, assure Michèle Wittig, cadre infirmier en chirurgie pédiatrique. “Il n’y a pas plus de craintes à avoir qu’avec un autre vaccin”, ajoute-t-elle.

Les services choisis prioritairement “sont ceux qui sont en première ligne, en contact avec les patients grippés, donc les services d’urgence, de réanimation et ici de néonatalogie, de réanimation et d’urgence pédiatriques”, explique le Pr Carli.

Dans la petite salle dévolue aux premières vaccinations, Fanny Lafontaine, une jeune infirmière, se prête à la démonstration avec beaucoup de patience.

Le ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, assure les commentaires quand elle présente les deux flacons qui, une fois mélangés, seront injectés : un petit flacon un peu trouble qui contient la souche virale, un flacon un peu plus gros, translucide, pour l’adjuvant. “Vous voyez donc que s’il se confirme que nous n’avons besoin que d’une seule dose, nous pourrons utiliser l’adjuvant seul, avec une autre souche une année ultérieure, puisque l’adjuvant représente 80% du prix du vaccin”, explique Mme Bachelot. “Donc aucun risque de gâchis”.

Pour le moment, les personnes vaccinées repartent avec la date de la seconde injection déjà fixée, trois semaines après.

Dans une pièce voisine, un médecin reçoit les candidats à la vaccination pour un entretien préalable. “On demande la date de la vaccination saisonnière, on recherche les antécédents d’allergies, on demande s’il y a une infection en cours, s’il y a un traitement médical ou un suivi médical particulier”, explique le Dr Hélène Coignard-Biehler. C’est aussi l’occasion de répondre aux questions sur les effets secondaires.

Les premiers vaccinés développent les arguments avancés par le ministre en faveur de la vaccination, reconnaissant cependant qu’il y a des personnes réticentes. “Je suis anesthésiste auprès d’enfants malades et ne pas être transmetteur de virus auprès de ces enfants est un acte citoyen”, déclare Caroline Télion. “Nous souhaitons être disponibles s’il faut soigner des enfants qui en ont besoin”, renchérit le Pr Yves Aigrain (urologie). “Comme tout médicament, le vaccin a des effets indésirables, mais par rapport à la gravité que peut avoir cette grippe, le risque est mineur”, tranche le Dr Télion.

Paris, 20 oct 2009 (AFP)


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