Assurance Habitation Facile : Quelques obligations de la garantie “vol”
La souscription d’une garantie « vol » donne très souvent lieu à de nombreuses précautions à prendre. Charge à l’assureur de prouver le non-respect des obligations contractuelles en cas de litiges sur la responsabilité de l’assuré dans le vol.
Le bon sens même veut qu’un assuré ferme sa porte en partant de chez lui, ne laisse pas la clef sous le paillasson ou équipe ses fenêtres de volets ou de barreaux quand elles sont facilement accessibles.
En effet, la première des protections à prendre pour un assuré, et ainsi être en conformité avec son contrat d’assurance habitation, est de fermer les accès. La très grande majorité des cambrioleurs passent… par la porte !
Pour se prémunir contre ce risque, les assureurs n’hésitent plus à contraindre l’assuré à des mesures de protection diverses.
Parfois, celles-ci sont des arguments commerciaux qui permettent de faire baisser le montant de la prime ou de la franchise de l’assuré. Souvent, il s’agit de prévenir les risques de cambriolages par des moyens jugés efficaces.
Pour les portes par exemple, il est très fréquemment demandé à l’assuré d’utiliser une serrure « 3 points », parfois une barre « anti – effraction » au pied de biche, un blindage particulier, une clef sécurisée. Pour les fenêtres, l’utilisation de volets ou de barreaux en fer à espace déterminés, peut-être imposée lors d’absences prolongées. Attention à ce point précis ! En effet, les compagnies d’assurances déterminent comme elles le veulent les durées d’inhabitation qui peuvent parfois être de quelques heures seulement. Les obligations varient également en fonction du jour et de la nuit.
Les clauses d’inhabitation variant, elles doivent être absolument inscrites sur le contrat. Les obligations de précautions en dépendent.
Alarmes et télésurveillance
C’est le business florissant des assureurs. Comment promettre la baisse de prime et minimiser le risque de vol d’un client et en même temps l’abonner à un nouveau service.
Dans le cas d’alarmes simples, un boîtier émet une longue sonnerie en cas d’intrusion dans les locaux assurés. Ce principe est dissuasif, alerte les voisins et l’entourage géographique immédiat. Ces simples alarmes peuvent être imposées par les assureurs. Leur efficacité se vérifie particulièrement dans les immeubles et les zones d’habitations concentrées.
Mais ce n’est pas sûr qu’un voisin appelle la police ou décide de jeter un œil sur un appartement dont l’alarme s’est déclenchée.
A l’inverse, les systèmes de télésurveillance garantissent une intervention.
Le système détecte une présence anormale et avertit un centre d’alarme qui va prévenir les secours. Soit il s’agit d’une société de surveillance qui se déplace avant d’alerter les autorités, soit la police et la gendarmerie sont directement envoyées sur les lieux.
Dans tous les cas, l’assuré s’abonne à un service. En effet, derrière le détecteur de mouvement se trouve un téléopérateur qui va donner l’alerte.
L’installation, la maintenance et les communications s’ajoutent à un tarif qui peut vite se révéler prohibitif. A l’assuré de calculer au mieux ses besoins avant de s’engager dans une telle démarche.