L’impact grandissant des catastrophes naturelles (inondations, tempêtes…) inquiète les assureurs et participe déjà pour moitié à l’inflation des tarifs en assurance habitation.

Depuis juin 2013, les assureurs ont déjà recensé 5 périodes douloureuses d’intempéries : les inondations dans le Sud Ouest (270 millions d’euros de dégâts assurés) en juin 2013, un été 2013 pourri entraînant 850 millions d’euros de dommages au total, la tempête Dirk en décembre (environ 200 millions d’euros), le cyclone à la Réunion en janvier 2014 (40 à 50 millions d’euros) et dernièrement les inondations dans le Var (200 millions d’euros environ).

La FFSA, la Fédération Française des Sociétés d’Assurance qui publiait son bilan 2013, jeudi 30 janvier, constate que le coût de ces catastrophes naturelles des 7 derniers mois dépasse déjà la moyenne habituelle sur l’année. Elle note : “plus que le nombre d’événements naturels, c’est leur impact qui augmente avec le temps”.

Un impact qui se répercute sur l’assuré. Dans une interview au journal Les Echos, Jacques Richier, le PDG d’Allianz France, rappelle “que les conséquences des événements climatiques contribuent pour moitié, depuis plusieurs années, à une hausse du prix des contrats multirisque habitation (MRH) de l’ordre de 5 %. Cela pourrait poser, à terme, la question des limites de la mutualisation”.

En plus des événements climatiques, les assureurs enregistrent, en assurance dommages, une année difficile avec des cambriolages toujours en hausse et un renchérissement du coût des dossiers automobiles. Les assurés devraient donc encore souffrir de hausses tarifaires.

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