Fukushima / Nucléaire : Indemnisation des évacués réévaluée
18 mois après le seisme de Fukushima, des centaines de milliers de Japonais restent toujours évacués. Face à un déracinement qui ne trouve aucune finalité, Tepco (compagnie en charge de la centrale nucléaire) a élaboré en mars dernier un plan d’indemnisation selon les zones d’habitation. Originellement ignorés des dédommagements, les évacués “volontaires” sont désormais reconsidérés.
Avant le 11 mars 2011, 2,05M de Japonais vivaient à Fukushima. Après la catastrophe sismique et nucléaire, 100.096 ont pris la décision de s’éloigner de leur domicile mais de rester au sein du département. 61.548 ont, eux, préféré s’établir ailleurs dans l’empire du Soleil Levant, selon l’Agence de la reconstruction japonaise et le quotidien Japan Times.
Considération de l’évacuation
Pour établir son plan d’indemnisation, Tepco (Tokyo Electric Power) a découpé les zones géographiques aux alentours de Fukushima en 4 catégories. Chaque division représentant un montant de dédommagement :
– 0 à 20 km autour de la centrale, “zone interdite” ou “zone d’évacuation forcée”, 1.200 euros par mois d’exode, plus remboursement des frais de déplacements, des frais médicaux et des premiers besoins après l’évacuation.
– De 20 à 30 km, “zone d’évacuation non obligatoire”, Entre 1.200 et 1.000 euros par mois d’absence plus également la prise en charge des frais affairant à l’évacuation.
– Au delà de 30 km mais dans des zones particulièrement à risque, les “hot spots”, 1.000 euros par mois plus dédommagement similaire aux autres zones.
– Pour les zones non classées comprises dans le département dont l’évacuation de certains s’est révélée “volontaire”, 6.000 euros (un unique versement) pour un enfant de moins de 18 ans ou une femmes enceinte, 800 euros pour un adulte.
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