Inondations Noel 2013: L’état de catastrophe naturelle publié dans plusieurs départements
De nouveaux arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle concernant notamment des communes des Alpes-Maritimes et de Bretagne, touchées autour de Noël 2013 et en janvier par des inondations, coulées de boue et mouvements de terrains, ont été publiés samedi au journal officiel.
Trois arrêtés en date du 22 avril ont été publiés samedi. Le premier concerne plusieurs communes des Alpes-Maritimes, mais aussi des Côtes-d’Armor, du Finistère, de L’Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique, Manche, Morbihan, de Corse-du-Sud, du Gers, de la Haute-Garonne et du Var pour les intempéries de la fin décembre 2013 et janvier 2014.
La Bretagne avait été touchée à Noël par la “perturbation tempétueuse” Dirk puis avait subi autour du Jour de l’An de fortes pluies. Un précédent arrêté avait déjà été publié au JO le 1er mars concernant les intempéries survenues à cette période.
Un deuxième arrêté publié samedi reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour les avalanches qui ont touché la commune de Belvédère (Alpes-Maritimes) le 17 janvier, des inondations dans deux communes de l’Aube fin octobre mi-novembre 2013, celles de plusieurs communes du Finistère touchées par inondations et “choc mécanique lié à l’action des vagues” lors d’intempéries en janvier et février.
L’état de catastrophe naturelle a également été reconnu pour des communes touchées par des inondations et coulées de boue ou mouvements de terrain en Corse-du-Sud, Haute-Garonne, Landes, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Mayenne, Morbihan, Orne, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne, Yonne, Martinique, Réunion, qui avait été placée en alerte rouge à cause du cyclone Bejisa.
Enfin, un troisième arrêté reconnaît comme catastrophe naturelle les mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse en 2012 dans des communes de la Haute-Garonne, du Gers, de l’Hérault et du Vaucluse.
Les trois arrêtés listent également les communes pour lesquelles la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle n’a pas été retenue. La quasi-totalité des contrats d’assurance de biens (multirisques habitation, véhicules ou entreprises) prévoient une indemnisation en cas de dommages causés par un péril naturel mais la garantie joue uniquement si un arrêté interministériel paru au Journal officiel constate l’état de catastrophe naturelle dans la commune où se trouve le bien endommagé.