Cette semaine, la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) a demandé au ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire, l’assurance que les exploitants victimes de gel hivernal ne soient pas pénalisés dans le versement de leurs aides européennes. Le montant des indemnisations pour les dégâts dus au froid avoisine les 70M d’euros.

Dans un courrier, le syndicat agricole affirme vouloir tout mettre en œuvre pour que les agriculteurs qui ne respecteront pas leur programme de culture à cause des intempéries hivernales, ne soient pas pénalisés vis-à-vis des aides européennes. En effet, l’AFP rappelle que 600.000 hectares de blé, de colza et d’orge ont été détruits en France par la vague de froid du mois de février et ont dû être ressemés, notamment en Lorraine, en Champagne-Ardenne et en Bourgogne.

Selon la FNSEA le versement des aides européennes prévoient malgré tout « la prise en compte de cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles, parmi lesquelles une catastrophe naturelle grave qui affecte de façon importante la surface agricole de l’exploitation », explique l’AFP.

Le syndicat demande donc au ministre de l’Agriculture d’autoriser les préfets des départements concernés à reconnaître les situations de « force majeure » à l’échelle des départements. Les dégâts, d’une « ampleur exceptionnelle », devraient entraîner le versement d’indemnités au titre des assurances contractées par les agriculteurs d’un montant de 70M d’euros pour la vague de gel de février.

• mots clés
• aides européennes agriculture intemperies
• assurance agriculteur
• assurance gel agriculture
• FNSEA indemnisation gel
• force majeure culture gel
• indemnites assurance agricole
• syndicat agriculteurs gel