Cyclone Gonzalo : sept disparus, l’opération de secours continue
Le nombre de disparus après le cyclone Gonzalo augmente. Outre les trois personnes disparus, les autorités des îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin restent sans aucune nouvelle des quatre autres. Les recherches continuent.
Les autorités des îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin, balayées par le cyclone Gonzalo, sont “sans nouvelle” de quatre personnes, s’ajoutant à trois disparus, a annoncé mardi la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.
Quatorze personnes, parmi lesquelles quatre “dont on est absolument sans nouvelles”, font “l’objet d’opérations de secours” en mer au large des deux îles du nord des Caraïbes, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à son ministère à Paris.
“Nous sommes un peu inquiets en ce qui concerne ces quatre personnes”, a jouté la ministre. Le contact a pu être “établi” avec les dix autres. Une personne blessée et échouée sur un récif doit également être secourue, a-t-elle affirmé.
Trois personnes sont d’ores et déjà portées disparues, “un homme tombé de son bateau à Saint-Martin et deux personnes qui tentaient de rejoindre un bateau à Saint-Barthélémy”, pour lesquels “les recherches ont été impossibles”, avait fait savoir plus tôt dans la journée la préfecture de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin.
Aucune victime terrestre
Selon Météo France, après avoir quitté Saint-Barthélémy, au-dessus de laquelle l’œil du cyclone est passé, et Saint-Martin, Gonzalo “poursuit sa route vers le nord-ouest à la vitesse de 20 km/h et devrait encore se renforcer dans les prochaines heures pour atteindre le stade d’ouragan de catégorie 3 dans les 36 heures”.
Le bilan des dégâts matériels va être établi dans les prochaines heures, a précisé Mme George Pau-Langevin. Les forces armées et les moyens des îles voisines de Guadeloupe et de Martinique ont été mobilisés, et tout va être mis en œuvre pour “rétablir les communications”.
L’État va enclencher “la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle” et le “fonds de secours” du ministère de l’Outre-Mer va être mis à contribution, a-t-elle ajouté.
La ministre appellera dans la journée les parlementaires et responsables des collectivités sur place pour évaluer les besoins et voir “comment mettre en route la solidarité nationale”.
La ministre, qui doit se rendre en Guadeloupe la semaine prochaine, se rendra sur les îles à cette occasion, sauf si “la situation requiert qu’elle aille sur place” plus tôt.
(Avec AFP)