Japon / Rapatriements : Les sociétés d’assistance jouent un rôle de conseil auprès des expatriés
Pour les expatriés qui souhaitent quitter le Japon, les sociétés d'assistance font leur possible pour trouver des solution de rapatriements et multiplient les actions de conseil et d'information
Après l’apparition de deux brèches dans l’enceinte de confinement d’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, la situation devient préoccupante au Japon. Pour les français expatriés qui souhaitent quitter l’archipel, les sociétés d’assistance font leur possible pour trouver des solution de rapatriements et multiplient les actions de conseil et d’information.
Contrairement à la Chine qui a annoncé l’évacuation de tous ses ressortissants des zones japonaises sinistrées, aucun plan de rapatriement de tricolores n’est envisagé par l’État français pour le moment. Malgré tout, l’ambassade de France au Japon a demandé aux expatriés habitant près de la centrale de Fukushima (environ 50 personnes) de quitter la zone pour se rapprocher de Tokyo.
De leur côté, les sociétés d’assistance continuent à traiter les demandes de particuliers qui veulent rentrer en France, malgré le peu de places disponibles sur les vols en partance de la péninsule. « Pour l’heure nous avons traité une quinzaine d’interventions, mais la difficulté est de trouver des moyens de transport », déclare Francis Mathieu, directeur assistance France chez Inter Mutuelles Assistance (IMA). « C’est du sport, mais nous arrivons à trouver des moyens de détournement en passant par la Corée ou la Chine. L’important est de bien se coordonner avec les avionneurs », précise-t-il.
Conseils et informations
Face aux risques nucléaires grandissants et à des expatriés français qui s’interrogent, les assisteurs jouent également un rôle de conseil et d’information. « Même si généralement les risques nucléaires sont exclus des contrats, certains assureurs prennent malgré tout en charge ces situations. Nous nous adaptons, nous avons une cellule particulière qui suit les évènements », indique Francis Mathieu.
« Finalement, on peut affirmer que le Japon n’est pas une destination très fréquentée, comparé à l’Afrique du nord par exemple. Par conséquent, il n’y a pas tant demandes que ça », poursuit ce dernier. « Je pense que la situation va durer encore quelques jours. Les gens sont inquiets mais nous jouons aussi un rôle de conseil et nous les informons. Nous les redirigeons vers la cellule de crise du ministère et surtout nous les rassurons » conclut ce dernier.
