L’état d’urgence décrété en Nouvelle-Zélance après un violent séisme
Un séisme de magnitude 7,1 a touché vendredi 3 septembre (samedi matin heure locale) le sud de la Nouvelle-Zélande, a annoncé l’Institut américain de géophysique (USGS).
Le tremblement de terre, dont l’épicentre était situé à une profondeur de 16,1 km, a atteint une zone située à 30 km au nord-ouest de Christchurch, selon l’USGS. Ce séisme est l’un des plus importants à avoir frappé la Nouvelle-Zélande, située sur la ceinture de feu à la frontière des plaques australienne et pacifique, et secouée par quelque 15 000 secousses chaque année.
Le dernier séisme important (7,8 de magnitude), le 16 juillet 2009, était localisé à quelque 12 km de profondeur dans la région désolée de Fiordland. Le séisme du 3 février 1931, qui avait fait 256 morts, dans la baie de Hawke, sur l’île du Nord, reste le plus meurtrier à ce jour. Pour mesurer la puissance d’un séisme, l’USGS utilise la “magnitude de moment”. Sur cette échelle, un séisme atteignant une magnitude d’au moins 6 est considéré comme fort. Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique a fait savoir qu’il n’y avait pas de risque de raz-de-marée.
L’eau et l’électricité ont été coupées à Christchurch, où vivent 340 000 personnes, rapporte un journaliste du New Zealand Herald, qui qualifie la secousse d'”extrêmement violente”. Un journal local, The Post, a lui rapporté que des répliques continuaient à se faire sentir et que les dégâts étaient importants.
Le ministère de la défense civile a décrété l’état de crise nationale. “Nous avons reçu des informations faisant état de dégâts importants”, a indiqué un de ses porte-parole. Bien que plusieurs personnes légèrement blessées soient en cours de traitement, les hôpitaux ont annoncé que personne n’avait été grièvement blessé. L’aéroport international de Christchurch, principal accès au sud de l’île, a été fermé et la circulation des trains a été arrêtée en attendant de vérifier l’état du réseau ferré.
Il n’y a aucune menace de tsunami de grande ampleur, a affirmé le Centre d’alerte au tsunami pour le Pacifique, mais, a-t-il ajouté, un séisme de cette magnitude pourrait provoquer un tsunami local susceptible d’entraîner des destructions dans un rayon de 100 kilomètres autour de l’épicentre.