Orage de grêle : Etes-vous bien couverts par votre assurance ?
Après les violents orages de grêle, l’heure est aux constatations des dégâts et aux premières déclarations de sinistres. Quelles sont les assurances à utiliser?
Carrosseries de voitures bosselées, vitres brisées ou toitures endommagées… les habitants vont devoir déclarer leurs sinistres à leurs compagnies d’assurance. Les dégâts causés par la grêle sont couverts dans la majorité des contrats d’assurance multirisques habitation (MRH) au titre de la garantie TGN “tempête / grêle / neige”.
Cette garantie est fréquemment incluse dans les contrats. Mais certains contrats peuvent en limiter l’étendue (limite à certains biens, franchises).
Pour les véhicules (auto et moto), la couverture liée à la grêle est beaucoup moins généralisée. Les assurances au tiers (ou responsabilité civile) ne tiennent pas compte de la grêle dans les sinistres pris en charge.
Elle peut avoir été prise en option ou peut être couverte par une assurance tous risques ou dommages tous accidents.
L’assuré dispose de 5 jours pour déclarer son sinistre à l’assureur. Il peut soit recevoir une compensation financière déduite du montant de la franchise (200 euros en général) soit bénéficier d’une réparation. Le garagiste peut être agrée par l’assureur. Certains assureurs ont notamment mis en place des plateformes mobiles de débosselage pour les véhicules ayant subi un orage de grêle. C’est par exemple le cas de Covéa, qui a développé ce système en cas d’intempéries (voir notre reportage vidéo).