Les derniers épisodes d’orages de grêle font monter la facture des assureurs de 800 à 900 millions d’euros. Ils coûtaient 100 à 200 millions d’euros par an en moyenne auparavant. 

Les orages de grêle qui ont frappé la France début juin vont coûter entre 800 et 900 millions d’euros aux assureurs, a annoncé vendredi 20 juin à l’AFP le président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).

“Nous avons une première estimation entre 800 et 900 millions d’euros de dégâts sur deux jours“, a déclaré Bernard Spitz. Dans le détail, les sinistres déclarés par les assurés concernent 160.000 logements, 190.000 véhicules et 13.000 professionnels, notamment des exploitants agricoles.

Ces chiffres intègrent ceux du  Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) qui avait évalué le coût de ces orages, qui avaient provoqué des dégâts matériels dans une quarantaine de départements, à 253,7 millions d’euros pour les seuls mutualistes.

Le président de la FFSA a insisté sur le coût élevé de ce type de phénomène météorologique pour la deuxième année de rang, alors que les chutes de grêle étaient auparavant d’ampleur plus modérée. “En 2013, entre juin et août, cela avait déjà représenté un coût un peu supérieur à 800 millions d’euros, alors que ce type de phénomène coûtait jusqu’alors entre 100 et 200 millions d’euros par an en moyenne“, a-t-il fait valoir.

Pour mieux appréhender ce genre de phénomène, l’Etat, la Caisse centrale de réassurance et le secteur de l’assurance ont mis sur pied en 2012 l’Observatoire national des risques naturels via une convention de partenariat.

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