Tempête Xynthia : La situation des sinistrés examinée au cas par cas
La ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé jeudi à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime) qu'elle souhaitait, neuf mois après le passage de la tempête Xynthia, regarder toutes les situations « au cas par cas ».
La ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé jeudi à Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime) qu’elle souhaitait, neuf mois après le passage de la tempête Xynthia, regarder toutes les situations « au cas par cas ».
« On veut que tout le monde soit en sécurité et en même temps que toutes les situations aient été regardées au cas par cas », a indiqué la ministre à la presse après avoir rencontré des élus et des sinistrés aux Boucholeurs. Dans ce village situé à cheval sur Yves et Châtelaillon-Plage, la mise en place, cinq semaines après le drame, de « zones noires » rebaptisées moins dramatiquement ensuite « zones de solidarité » – les endroits trop dangereux pour y laisser des habitations -, suscite encore la colère des habitants comme des élus.
« Dans l’urgence, au début, il a fallu protéger les personnes et définir des zones de solidarité, proposer, avancer et maintenant on est dans une phase où on va définir les zones où il y a un consensus », a-t-elle expliqué.
Selon elle, dans « 50% des zones (NDLR: dont elle devait donner la liste plus tard) il y a un consensus », et dans les autres « on dira quel est le nouveau périmètre des zones ». Xynthia a fait 47 morts en Vendée et en Charente-Maritime le 28 février dernier.
CP : Eric Pollet-Picasaweb