Assurance Auto : Le « Bonus Malus » ou coefficient de réduction – majoration
Au moment de contracter une assurance pour un véhicule, qu’on ne soit pas surpris de voir les petits accidents resurgir. Il est nécessaire pour l’agent général d’assurance de connaître la « sinistralité passée » de son client pour se faire une idée du risque qu’il représente… Et pour calculer le coefficient de réduction – majoration (CRM), le fameux « bonus malus ».
Les règles du Bonus Malus sont définies par le code des assurances.
Le coefficient est un multiplicateur de la prime d’assurance. En fonction du type de contrat et de garanties choisies, l’assureur détermine le coût de la prime.
Celle-ci est ensuite affectée par le coefficient défini par « l’historique » de l’assuré.
Le relevé de situation (aussi appelé relevé d’information) montre l’évolution de l’assuré. Il est établi par la compagnie d’assurances couvrant la période, qui en informe l’assuré chaque année à l’échéance de son contrat. Les deux parties sont donc en parfaite connaissance de cause, un assuré doit connaître chaque année le niveau de son coefficient de réduction majoration et le communiquer à l’assureur en cas de changement de compagnie.
Le bonus malus se calcule de façon très simple. Chaque année, un assuré qui n’a pas subi de sinistre dont il est responsable gagne 5% de bonus, c’est-à-dire que le coefficient est réduit de 5%.
Au lieu de payer 100% de sa prime d’assurance, il n’en paie que 95% l’année suivante, et ainsi de suite. Après treize années de cotisations exemplaires, sans le moindre sinistre responsable ou tout simplement sans que son bonus ne soit écorné, l’assuré arrive au bonus maximum et ne paie plus que 50% de sa prime initiale.
Par contre, en cas de sinistre responsable, le malus progresse de 25%, c’est-à-dire que le coefficient augmente de 25%. Lorsque la responsabilité n’est que partielle, (dommage causé lors d’un évitement par exemple), le malus est limité à 12,5 %.
Dans la pratique, une prime payée 100% coûte après un accident 125%… Et le malus évolue à chaque accident.
Dès lors, la prudence s’impose car après deux ans sans sinistres responsables, le coefficient est ramené à 100%.