Assurance Logement étudiants: protéger son toit
Le début des études supérieures rime bien souvent avec premier logement. Que ce soit en résidence étudiante, dans un studio ou en colocation, il est fondamental d’assurer son toit.
En prenant un logement en location, le bailleur exige rapidement que le locataire justifie de sa souscription à un contrat d’assurance habitation.
L’important est de s’assurer contre les « risques locatifs » du logement. La plupart des assurances habitations couvre de nombreux risques. On parle alors de « multirisque habitation ».
Ainsi, si on pense très souvent aux vols ou incendies, il ne faut pas négliger les dégâts des eaux, le bris de glaces et autres petits soucis qui peuvent avoir d’énormes conséquences.
Avant toute chose, il faut savoir qu’un contrat d’assurance habitation couvre de fait l’incendie et le dégât des eaux. Après, les assureurs rivalisent de propositions pour garantir les étudiants contre tous les maux possibles et imaginables, tels que les catastrophes naturelles, les risques climatiques, les vols ou encore les dégâts électriques.
Pour se démarquer les uns des autres, les organismes avancent des remboursements en valeur à neuf pour la hi-fi et la bureautique, et des prix tenant compte, ou pas, de la vétusté des lieux.
Très souvent, la cotisation, annuelle, dépend de la taille du logement et de son occupation durant l’année. Une chambre en Cité U (9m²) coûte moins cher à assurer qu’un studio (20m²). La valeur des biens assurés en cas de vol ou de détérioration varie également, tout comme les franchises applicables.
L’étudiant doit systématiquement vérifier ce que l’assureur protège et dans quels cas, à quelle valeur il limite les prises en charge. Chaque contrat est différent, chaque cas est un cas particulier.
Beaucoup d’organismes proposent des assurances habitation : banques, assureur, mutuelles étudiantes notamment.
Benoit MARTIN