Assurance Loisirs Facile : L’assurance “neige”
Tous les ans, la même question se pose au moment d’acheter le sésame pour une semaine de glisse : « vous prenez l’assurance ? ». Une assurance « neige » ne se contracte pas que pour la pratique du ski et peut couvrir beaucoup de sinistres propres à la montagne. Explications.
Qui dit loisirs et sports, dit forcément assurance. Et le visage bronzé et un brin lassé d’une caissière de remontée mécanique ne cesse de le rappeler, au moins autant que les « barquettes » des secouristes dévalant les pistes enneigées.
C’est le moment de faire le point sur son assurance neige !
En ski (ou tout ce qui s’y apparente, le terme « ski » désigne ici toutes les glisses), les blessures sont possibles et, disons le, probables. Et ce ne sont pas que les genoux ou jambes du sportif occasionnel qui sont visées, mais également tous les amateurs qui partagent la même pente.
La responsabilité civile d’un skieur est celle d’une personne pouvant causer des dommages à des tiers. Comme toujours.
En règle général, les assurés sont couverts par un contrat MRH qui peut s’étendre aux pratiques dites de loisirs, en dehors d’un club ou d’une fédération. Attention, ce n’est pas toujours le cas et seul un examen préalable du contrat permettra à l’assuré de connaître sa situation.
Les dommages causés aux tiers sont toujours les bases des assurances « neige ». La responsabilité civile est complétée par une garantie « défense / recours » en cas d’action judiciaire et d’une garantie « frais de secours et de recherche » ainsi que le transport sanitaire, des données propres à la pratique des activités de montagne.
Dans la très grande majorité des cas, ces trois assurances sont proposées en un seul pack, minimal, à l’achat du forfait, lors de la location d’un appartement dans des réseaux importants ou chez l’assureur de la famille.
Les autres garanties concernent le vol, la perte et/ou le bris de matériel. Si le matériel est loué, l’assurance peut être proposée par le loueur. Si le matériel appartient au pratiquant, il doit souscrire cette garantie pour le protéger. Le plus souvent, ce sont les frais de location d’un matériel de secours qui sont remboursés, pour permettre à l’assuré de terminer son séjour normalement.
A cela s’ajoutent tous les frais que peut occasionner un sinistre, du rapatriement en urgence au domicile à l’obligation de garde d’un enfant ou d’un parent à l’hôpital. Les soins sont parfois gérés en tiers payant dans des officines de station agrées. L’assurance peut également jouer un rôle de complémentaire santé mais avec des remboursements minimaux. Là encore, il n’y a pas de règles.
Dans le cadre des dépenses occasionnées pour le séjour (forfaits, locations d’appartement…) des garanties « annulation du voyage » ainsi que des remboursements en cas de perte ou vol du forfait existent. Attention tout de même, elles ne sont valables que pour les forfaits de plus de 3 jours après la date du sinistre.
Les assurances remboursent également le forfait suite à un accident de ski ou pour des maladies survenues pendant le séjour et qui empêchent la pratique normale du sport.
En garantie supplémentaire, il arrive qu’un chauffeur soit envoyé pour rapatrier le véhicule. Le retour de la famille est indemnisés par l’assureur sur présentation des titres de transports.
Enfin, les garanties décès / invalidité sont disponibles. Les montants et les prises en charge varient d’un assureur à l’autre.
Le cas très souvent évoqué de la carte bleue est paradoxal. Dans le cas d’une carte bleue standard, seule une garantie « individuelle accident » est présente.
En réalité, seules les cartes dites « gold » ou « premier » disposent des principales garanties citées ci-dessus, mais les franchises peuvent être assez élevées.
Quoi qu’il en soit, avant de partir, l’assuré doit vérifier qu’il est, avec sa famille, bien couvert contre les différents risques.
La plupart des assureurances neige proposent des réductions pour les familles. Il est possible de souscrire par téléphone, même à quelques heures de s’élancer sur les pistes.
