Assurance / Sportifs : Les couvertures possibles des joueurs de NBA en cas de « lock-out »
La NBA devrait cesser toute activité dès la fin de la saison en raison d'un lock-out. Quelle incidence celui-ci aura t-il pour les joueurs ?
La NBA devrait cesser toute activité dès la fin de la saison pour une durée indéterminée à cause d’un lock-out (grève patronale) qui devrait débuter à l’issue du championnat. Quelle incidence celui-ci aura t-il pour les joueurs, notamment ceux de l’équipe de France ?
Le temps du lock-out, les joueurs sont libres de faire ce qu’ils veulent, car la NBA est à l’arrêt (plus de match, plus de championnat…). Libres de tout contrat, ils peuvent même venir jouer en Europe comme ce fut le cas il y a quelques années en Hockey sur Glace. Sachant que la bande à Tony Parker est censée disputer l’Euro en Lituanie (31 août-18 septembre), cette probable grève patronale en NBA à partir de juillet peut avoir des répercussions négatives, notamment sur le physique.
Quid des assurances ?
Les joueurs ne sont assurés que dans le cadre de leur vie domestique (par exemple s’ils se blessent en tombant d’une échelle lors de travaux domestiques, ils seront couverts). En revanche, ils ne sont pas couverts si pendant cette période de non-activité de la NBA, ils se blessent dans une structure officielle où l’on joue au basket. C’est l’entité sportive (la Fédération) qui les accueille qui doit alors prendre en charge l’assurance.
Si l’on se réfère aux joueurs majeurs français que sont Tony Parker (San Antonio Spurs), Ronny Turiaf (New-York Knicks), Joakim Noah (Chicago Bulls), Boris Diaw (Charlotte Bobcats) ou encore Nicolas Batum (Portland Trail Blazers), une première estimation de la prime d’assurance pour que ces 5 joueurs viennent jouer en France s’élèverait à 2M d’euros.
Cette somme est calculée sur les montants des différents contrats signés par les joueurs, sachant que Noah et Parker ont signé il y a quelques mois leur nouveau contrat compris entre 34 et 41M d’euros. Sur ces bases là, la note risque d’être salée pour la Fédération française de basket-ball (FFBB). En effet, si cette dernière ne peut pas se payer l’intégralité de l’assurance, certains joueurs pourraient rester sur le banc.