Assurances agricoles : une larve de papillon sème la terreur chez les tomates
La « Tuta Absoluta » n’est pas le nom d’une nouvelle pizza, mais bien celui d’une larve dévastatrice qui sévit en ce moment dans le sud de la France. Originaire d’Amérique du sud, le nuisible s’attaque aux récoltes de tomates et semblerait contaminer à son tour la région Nantaise.
Une larve de papillon nommée « Tuta Absoluta » est en train de dévaster les récoltes de tomates du pays. L’insecte, qui se reproduit très vite, pénètre dans les feuilles et les fruits afin de s’en nourrir, les exploitations du sud de la France en ont déjà fait les frais. Cette espèce invasive de 6 à 7 millimètres de long, semble solidement installée dans l’hexagone, après avoir colonisé l’Espagne, l’Italie et le Maghreb. Appelée aussi la « mineuse de la tomate », la petite bête est très difficile à exterminer et résiste très bien aux produits chimiques.
Un traitement serait actuellement testé, un trichogramme qui colonise les larves pour ensuite les détruire. Cette invasion tombe très mal puisque la nouvelle saison de production approche, et le papillon jugé comme nuisible « explosif », est l’un des insectes les plus ravageurs de ces dernier temps, selon les spécialistes.
En ce qui concerne ce genre de sinistre, il existe bien évidemment des assurances qui couvrent ce risque. La plupart des assurances agricole proposent aujourd’hui des garanties contre les calamités. De plus, lorsqu’un exploitant est victime d’un insecte dévastateur, il peut faire appel au FNGCA (Fonds national de garantie des calamités agricoles). Créé en 1964 pour couvrir les dommages non assurables (autres que ceux causés par la grêle et la tempête) reconnus calamités agricoles par arrêté interministériel, c’est grâce à lui que les agriculteurs se fonts dédommager. Compte tenu de son mode de financement (fonds publics et contributions additionnelles prélevées sur les contrats d’assurance couvrant les biens et les véhicules des exploitants agricoles), le fonds indemnise les dégâts causés aux cultures en fonction de ses disponibilités budgétaires et sur la base de forfaits et barèmes souvent éloignés du montant des dommages. (Sources : FFSA)