Cancer du col de l’utérus : Le dépistage s’organise
Le cancer du col de l’utérus provoque plus de 1000 décès par an en France. Pourtant, il est possible, grâce au dépistage, de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et de pouvoir ainsi mieux soigner, voire prévenir l’apparition d’un cancer.
Le dépistage de ce cancer est individuel. Il repose sur l’initiative du gynécologue, du médecin traitant ou, dans certaines situations, de la sage-femme. Des expériences pilotes de dépistage organisé ont été lancées dans quatre départements (Haut-Rhin, Bas-Rhin, Isère et Martinique).
Il existe, par ailleurs, une vaccination luttant contre l’infection par certains types de virus HPV (Human Papillomavirus), à l’origine des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus. La vaccination permet une protection contre 70% des cancers du col. Elle est donc complémentaire du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Ce dépistage est recommandé aux femmes vaccinées ou non, âgées de 25 à 65 ans, tous les 3 ans, après 2 frottis annuels ne révélant pas d’anomalie.
Tout au long du mois de juin 2009, l’Institut National du Cancer en partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens, mobilise les 23 000 officines de métropole et des DOM-TOM. Les pharmaciens et leurs équipes sensibiliseront, informeront et orienteront les femmes concernées. Les médecins du travail seront également impliqués.