Finance : Le FMI veut taxer les assureurs au même titre que les banques
Comme pour les établissements bancaires, le FMI (Fond monétaire international) souhaite imposer une contribution financière à tous les assureurs et les fonds spéculatifs, afin de renforcer la stabilité budgétaire globale et réduire les risques de faillite.
Le FMI est clair, chaque entreprise qui ressemble à une banque doit être soumise aux mêmes engagements, notamment financiers. En d’autres termes, le Fond monétaire international souhaite que les fonds spéculatifs (hedge funds) et les compagnies d’assurances soient elles aussi taxées sur leurs passifs (emprunts) pour faire face à l’effondrement d’un acteur principal du marché, si cela se reproduisait.
En effet, dans le but de limiter les effets de la crise, le FMI préconise que les assureurs contribuent financièrement au dispositif mis en place pour rééquilibrer le système budgétaire mondial. Aujourd’hui les principales compagnies d’assurances sont organisées et fonctionnent à l’image des grandes banques. Par conséquent, la faillite d’un acteur majeur du marché pourrait alors affecter aussi les assureurs, car toutes ces sociétés sont liées. On se souvient du géant américain AIG qui avait dû être sauvé après la déroute de Lehman Brothers.
Selon le quotidien Le Monde, le FMI souhaite donc taxer tous les établissements financiers quels qu’il soient, et notamment sur leurs passifs en particulier les plus risqués. Ce système sécuritaire s’il est appliqué, semble profiter à tous, seulement le fait de demander une participation sur le passif d’un assureur pose évidemment des questions. En effet, les emprunts du secteur assurantiel sont plutôt stables et à long terme (assurance-vie, prévoyance, etc…), la taxation pénaliserait alors certains établissements qui ne font pas d’activités de banque.