Le marché français de l’automobile résiste mieux que les autres marchés européens : 70 000 primes à la casse attribuées
Plus de 3 milliards d’euros de crédits déjà mis à disposition des préfets, des services de l’Etat et des opérateurs, 70 000 primes à la casse attribuées en soutien à l’automobile… le ministre chargé de la mise en oeuvre du plan de relance, Patrick Devedjian, a détaillé le 24 mars les premières réalisations concrètes dans le cadre du plan de relance de 26 milliards d’euros. 75 % des crédits du plan doivent être consommés dès 2009.
Plus de 3 milliards d’euros ont déjà été mis à disposition, fin février, des préfets, des services de l’Etat et des opérateurs pour permettre le lancement des chantiers du plan de relance, a indiqué Patrick Devedjian, le 24 mars, lors d’une première conférence de presse de “reporting” (tableau de bord) appelée à devenir mensuelle. De plus, 100 000 personnes ont été recrutées grâce au dispositif d’aide à l’embauche dans les TPE.
Le Premier ministre avait annoncé, le 2 février, le lancement de 1000 projets d’investissement dans tout le territoire. Mise aux normes de l’A75 à Montpellier, réhabilitation du bâtiment G de la cité U de Cachan (Val-de-Marne), restauration du massif occidental de l’église Saint-Paul à Strasbourg… Patrick Devedjian a détaillé les chantiers déjà engagés ou qui vont l’être. Quelque 1 000 opérations sont prêtes à démarrer.
Les Français peuvent suivre la mise en oeuvre et l’état d’avancement des projets sur le site du ministère de la Relance.
Par ailleurs, le nombre de 70 000 primes à la casse a été dépassé. “Le marché français de l’automobile résiste mieux que les autres marchés européens”, a souligné le ministre, quelques heures avant le discours du président de la République, Nicolas Sarkozy, prévu mardi soir à à Saint-Quentin (Aisne) et qui portera sur la politique économique face à la crise.
Le ministre a aussi rappelé que la prime de solidarité active de 200 euros serait débloquée dès le 5 avril pour plus de trois millions de ménages modestes. “L’objectif est d’aller vite et de mobiliser l’Etat face à la crise. C’est une guerre économique, cela suppose l’engagement de tous”, a-t-il conclu. Le plan doit apporter 0,8 point de croissance.