L’île d’Haïti touchée par un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter
La petite île des Caraïbes a été frappée par un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter dans la nuit de mardi à mercredi. A l’heure actuelle, il est très difficile d’établir un premier bilan humain et matériel de ce tremblement de terre, le plus violent depuis 200 ans.
Aucun bilan officiel n’a pour le moment été rendu public. Mais les premiers témoignages relayés par les journalistes sur place font état de plusieurs centaines de personnes ensevelies sous les décombres. De nombreux bâtiments, dont le palais présidentiel et l’immeuble de l’ONU n’ont en outre pas résisté à la violence de la première secousse d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter. Une réplique d’une magnitude de 5,3 a été ressentie quelques minutes plus tard.
Une chose est sure, l’effort de reconstruction sera extrêmement difficile pour une population faiblement assurée. Selon les chiffres de l’Alternative insurance company (AIC), assureur numéro 1 à Haïti, seules 300.000 personnes sont couvertes par une assurance traditionnelle, soit un peu moins de 4% de la population. Il faut dire que 76% des haïtiens vivent avec moins de 2$ par jour. Il leur est donc impossible de souscrire un contrat d’assurance classique. Aussi les catastrophes naturelles qui touchent des pays pauvres comme Haïti sont loin d’être les plus coûteuses pour les assureurs.
En effet, ces derniers n’auront pas à mettre la main à la poche pour rembourser des biens qui ne sont pas couverts. Habitants et commerçants vont devoir compter sur l’État et la solidarité internationale pour participer à l’effort de reconstruction. La Banque mondiale a d’ores et déjà annoncé le versement d’une enveloppe financière pour aider Haïti. Même son de cloche pour l’Allemagne qui va débloquer 1M d’euros. De son côté la France envoie deux avions avec à leurs bords des équipes d’interventions spécialisées dans le sauvetage.