Marché auto : La prime à la casse soutient toujours le marché du neuf, en hausse de 3,1% par rapport à juillet 2008
Les ventes de véhicules neufs en France ont progressé de 3,1% entre juillet 2009 et juillet 2008. Ces bons chiffres sont une nouvelle fois dus à la prime à la casse dont l’effet positif sur les véhicules neufs est incontestable selon les experts. Les ventes des véhicules qui n’en bénéficient pas sont toujours en forte baisse.
Le marché du véhicule neuf se porte très bien. Avec une hausse de 3,1% des immatriculations en juillet 2009 par rapport à juillet 2008, les ventes sont au beau fixe. 188 635 véhicules ont été immatriculés pendant les 22 jours ouvrables du mois précédent.
Depuis janvier, le marché affiche même des performances au moins stables, si ce n’est positives. 1 319 950 nouvelles immatriculations ont été recensées en 7 mois, soit une hausse de 0,6% en « données brutes » et +2% en nombre de jours ouvrables comparables. Le retard des premiers mois de l’année a donc été comblé.
Les utilitaires sont, par contre, un catégorie en souffrance. Qu’il s’agisse des « véhicules utilitaires légers » ou des « véhicules industriels », les ventes sont en chute libre cette année et le mois de juillet, traditionnellement plus calme, ne déroge pas à la règle.
Avec un recul de 22,3% depuis janvier pour les utilitaires légers, le sous total des véhicules « légers » plonge à -2,4% (à nombre de jours ouvrables comparables). En juillet, seuls 30 155 utilitaires de – de 5,1 tonnes ont été immatriculés, c’est 22% de moins que l’an passé.
Côté véhicules industriels, les ventes reculent de 41,8% en juillet et de 33,6% sur le début de l’année. Un façon de montrer que pour les assureurs de véhicules, tout n’est pas rose.
A cela s’ajoute les problèmes du marché de l’occasion, véritablement délaissé en raison de la prime à la casse. La deuxième vie des véhicules, décotés de 1 000 euros est de plus en plus difficile à construire. Et les casses débordent de véhicules dont les pièces détachées tardent à partir en raison d’une faible demande.
Le point de vue des assureurs sur la prime à la casse