Prévention : La journée mondiale sans tabac rassemble à travers le monde
Les fumeurs du monde entier seront à l’index le 31 mai prochain, date de la journée mondiale sans tabac. De l’OMS – à l’initiative de l’évènement dès 1987 – aux Ministères, en passant par la Commission Européenne, tous les acteurs de la prévention se mobilisent pour une campagne de communication forte.
La France se prépare à orner ses paquets de cigarettes de photos accablantes et explicites pour freiner la consommation de tabac en France. Elle suit dans ce sens les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui communique dès aujourd’hui sur les méfaits du tabac et « invite les gouvernements que tous les paquets de produits du tabac comportent des avertissements illustrant les maladies et les souffrances causées par le tabagisme » dans un communiqué de « Initiative pour un monde sans tabac », un programme mise en place par l’organisation.
Selon l’OMS toujours, le tabac est la deuxième cause de mortalité dans le monde et est actuellement responsable du décès d’un adulte sur 10. Et les estimations ne sont pas très glorieuses puisque « Initiative pour un monde sans tabac » annonce que le tabac provoquera 10 millions de morts par an d’ici à 2020.
Dans un tel contexte, la mobilisation est à la fois locale, nationale et internationale.
En France, une campagne démarre le 31 mai et se tiendra jusqu’au 20 juin. Affichage et spots TV et radio insistent sur les risques très précis et très grands liés au tabagisme, en regard de ceux beaucoup plus improbables d’être touché par la foudre ou dévoré par un requin. La Ville de Paris a également décidé de sensibiliser les fumeurs, mais pour la sauvegarde de l’environnement.
Et les assureurs ne sont pas en reste. Même s’ils se montrent assez discrets en matière d’évènements, ils s’associent tous dans la démarche pour des raisons évidentes de risques sanitaire.
Les assueurs santé connaissent bien les méfaits du tabac et tous proposent, en fonction du niveau de couverture, des aides au sevrage tabagique pour des montants annuels forfaitaires. « Le coût d’un assuré atteint d’une maladie issue du tabagisme est beaucoup plus lourd que certaines préventions » confie l’un d’eux.