Prévention Santé : La prévention des risques liés au soleil est-elle suffisante ?

L’été, les vacances, la plage et… le soleil, autant d’éléments indissociables des chaudes journées des mois de juillet et août. Essentiel pour la santé physique et psychique, le soleil est à consommer « avec modération », en tenant compte de règles strictes. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) lance une campagne d’information qui sera déclinée tout l’été.

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé a donc décidé de lancer une nouvelle campagne d’information à destination du grand public, pour combattre les idées fausses et donner des conseils de conduite à tenir pendant l’été. Les dépliants, disponibles dans tous les lieux dans lesquels les touristes sont susceptibles de se rendre, y compris aux péages des autoroutes les week-ends des 10 et 31 juillet, rappellent des éléments fondamentaux.

Limiter l’exposition, la bannir même entre 12h et 16h, se couvrir la tête, protéger ses yeux, appliquer régulièrement de la crème solaire et ne jamais exposer de très jeunes enfants sont autant de changements très importants à faire dans sa vie de tous les jours. Importants car selon la Ligue nationale contre le cancer, le risque de développer un cancer de la peau est de 1 sur 100.

Au rayon de la prévention, les assureurs sont également présents. La FFSA a édité une petite plaquette qui reprend ces instructions pour limiter les maladies liées au soleil. Les assureurs santé, comme Swiss Life par exemple, informent les assurés dans leurs publications. Mais ce n’est pas très contraignant et la portée de ces actions est difficile à mesurer. De son côté, La Mutualité Française avait également réalisé une plaquette, mais celle-ci date de 2005.

La France en retard

Ce n’est pas suffisant pour Pierre Cesarini, directeur général de Sécurité Solaire, une association pour la sensibilisation et l’information sur les risques liés à la surexposition solaire également centre collaborateur de l’OMS, qui considère que la France est en retard. « On n’en fait pas assez. Nous sommes loin de ce qu’il se fait ailleurs. En Australie par exemple, les pouvoirs publics se sont rendus compte qu’il serait plus coûteux de ne rien faire. Ils dépensent 2 $ australien (1,15 euros) par personne par an ! En France, j’estime le budget entre 5 et 6 millions d’euros, soit à peine 10 centimes par personne. » Le dirigeant de l’association considère, en outre, qu’une personne sur huit, parmi les populations à risques, développeront un cancer de la peau au cours de leur vie.

Les dégâts causés à la peau et aux yeux par le soleil sont très importants. Une part croissante de la population est touchée et les coûts liés aux traitements et aux soins sont suffisamment importants pour être pris en compte. C’est en tout cas ce qu’espère M. Cesarini, qui est mandaté par l’OMS pour « faire de l’éducation solaire ». Après des travaux avec la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) il y a quelques années, il s’étonne de ne pas voir plus souvent des sociétés et compagnies intéressées par ces enjeux frapper à sa porte.


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