Santé : les Français pas assez informés sur leurs droits pendant la grossesse
Les Français sont mal informés de leurs droits pendant et après la grossesse. Les Françaises évaluent à 5,5 sur 10 le niveau d’information reçu au sujet de leurs droits.
Les Français ont une méconnaissance globale de leurs droits : délais d’information auprès de l’employeur, indemnité journalière maternité, congé paternité, suivi médical obligatoire du bébé. Le courtier en ligne cmonassurance a lancé une enquête sur le niveau d’information des Français sur le sujet, ainsi, 5,5 sur 10 est la note passable que les Françaises adressent aux pouvoirs publics et privés en termes d’informations sur la prise en charge, les droits et les obligations pendant la grossesse.
La grossesse
Les Françaises considèrent que leur méconnaissance les met dans une situation inconfortable qui entraîne un phénomène de stress pour 2 répondantes sur 5.
Par ailleurs, près de 2/3 des répondantes ignorent que le délai est de 3 mois avant d’informer la caisse d’assurance maladie de sa grossesse. Et 63 % des femmes salariées ignorent aussi qu’il n’y a aucun délai imposé avant d’informer son employeur en cas de grossesse.
Et les pères dans l’histoire ?
Près de 73 % des pères pensent ne pas connaître ou ne connaître que partiellement leurs droits en tant que papa. Il sont effectivement 2/3 des répondants à ignorer la durée du congé paternité.
“Seulement 1/3 des femmes avec enfant interrogées savent que les soins liés à une grossesse sont pris en charge par la Sécurité Sociale au taux habituel, puis à 100 % à partir du 6e mois. 43 % pensaient être remboursées à 100 % pendant toute la durée de leur grossesse, ce qui est inexact” révèle le communiqué de presse.
Après la grossesse
Près de 50% des répondantes ne connaissent pas le taux de prise en charge des soins après l’accouchement. Par ailleurs, 70 % des répondantes salariées avec enfants “avouent ne pas connaître le montant maximum d’indemnités journalières maternité versé par la Sécurité sociale pendant le congé maternité (qui est de 81,27 euros par jour)“.
Que faut-il changer ?
Pour les Français, c’est à la Sécurité sociale et aux Caisse d’Allocations Familiales (près de 70 % de citations dans les deux cas) que revient la charge d’informer les parents avant et après la naissance. L’enquête révèle que les attentes des Français à l’égard de leur mutuelle sont fortes : près de 2 répondants sur 5 sont en attente d’informations de la part de leur organisme de complémentaire santé de les tenir informés.