Transat Jacques Vabre : Aviva souffre mais résiste
La flotte est en pleine tempête au nord des Açores et Aviva n’est pas épargné. L’ancien leader BT vient de déclencher sa balise de détresse et attend les secours. Le temps est encore gros et les conditions compliquées. Aviva est actuellement 7e de la classe monocoque.
« J’ai perdu tout sens de l’humour » écrit Dee Caffari dans l’un des messages publiés sur le site du team Aviva Ocean Racing (http://www.avivaoceanracing.com) pour commencer cette journée du 13 novembre. Depuis deux nuits, les vents sont violents avec des rafales jusqu’à 50 à 60 nœuds selon les organisateurs.
Aviva n’a pas vraiment su, après avoir cassé sa girouette lors d’une manœuvre la veille, que les éléments se déchaînaient. La navigatrice britannique reconnaît que c’était plus simple pour elle et Brian Thompson, son compagnon de bord, de ne pas connaître la violence des vents.
Mais la réalité va vite la rattraper. BT, de Sébastien Josse et Jean-François Cuzon, a déclenché sa balise de détresse. D’après l’organisation de la Transat, tout va bien et les marins sont prêts à abandonner le bateau. Ils attendent les secours qui se sont mis en route depuis les Açores.
La course continue pour les autres dont Aviva, actuellement 7e de la flotte monocoque, à 140 miles nautiques de Safran, de Marc Guillemot et Charles Caudrelier. Après s’être séparée dans les quatre premiers jours de course, la flotte se rassemble autour des Açores.