Dossier « agriculteurs » : les extensions des assurances
Si les risques « classiques » sont couverts par les assurances des agriculteurs, certaines activités demandent des extensions spécifiques. Qu’elles soient obligatoires ou facultatives, ces assurances de complément sont de plus en plus proposées par les assureurs. Elles sont destinées à protéger au mieux les biens des agriculteurs ayant des activités ciblées, qui ne sont en général pas ou peu couvertes par les assurances standards.
Vendre des fruits et légumes sur un marché est un exemple d’activité qui peut avoir « un risque ». Dans ce cas précis, c’est la responsabilité civile professionnelle qui prend en charge une éventuelle chute de parasol sur un tiers. Ce genre de couverture est bien évidemment obligatoire pour les agriculteurs maraîchers.
Les éleveurs sont aussi une branche de la profession qui demande des besoins spécifiques en termes d’assurance et de protection. Il s’agit notamment de se prémunir contre la disparition d’un ou plusieurs animaux faisant partie de l’élevage. Crédit Agricole Assurances propose par exemple des garanties en cas de décès, maladie, ou perte d’exploitation. De son côté, Aviva Assurances couvre les « accidents d’élevage » (foudre…) dans son offre aux éleveurs.
La viticulture est également soumise à des risques directement liés à la spécificité de l’activité. Que ce soient pour les installations relatives à l’élaboration du vin ou bien les produits finis, les viticulteurs peuvent être confrontés à des risques divers. Une cuve qui déborde, des bouteilles qui cassent, des vols dans les caves : une assurance « viticole » peut se révéler utile. Aviva propose notamment ce genre de garanties, en incluant par ailleurs les risques aux tiers comme les pollutions accidentelles par exemple.
Une autre activité qui pose des problèmes particuliers est la culture sous serres. Les « serristes » peuvent très bien voir leur structure endommagée par une tempête ou la grêle… Les assureurs proposent désormais une couverture spéciale pour protéger les plants, les dégâts des eaux ou la casse de matériel intérieur par exemple. Des extensions de plus en plus précises pour répondre aux exigences diverses des agriculteurs selon leurs activités.