Dossier « Mondial 2010 » : Les assurances des diffuseurs
La Coupe du Monde de football est l’un des évènements les plus suivis à la télévision sur la planète. Tous les diffuseurs s’arrachent les droits de diffusion avant la compétition, afin de pouvoir prétendre aux meilleures audiences. Mais les chaînes de télévision et les radios se doivent d’être protégés contre un quelconque risque qui pourrait survenir pendant la compétition. Panne technique, attentat, annulation ou report de match : tout doit être envisagé pour être couvert en cas de pépin.
Si obtenir des détails sur les contrats souscrits par les diffuseurs est compliqué, certains chiffres et informations relatives à la couverture des risques lors de la compétition ont été avancés. Comme tous les autres acteurs de la Coupe du Monde, les diffuseurs se sont prémunis contre les risques entourant le tournoi : attentats, annulation et reports des matches ou panne technique des équipes de diffusion par exemple.
Si on prend la totalité des acteurs (fédérations, FIFA, sponsors…), les sommes avancées seraient de 4Mds d’euros. Les réassureurs sont en première ligne, comme Munich Re (exposé à hauteur de 250M d’euros), Swiss Re ou Hannover Re notamment. Une grande partie de cette couverture concerne les diffuseurs TV, qui concentrent sans doute la plus grande part du risque en terme économique.
Au total, 130 chaînes de télévision ont payé les droits de diffusions (à hauteur de 3Mds de dollars) et se sont donc protégées d’un quelconque risque grâce notamment aux réassureurs européens. La couverture en termes d’assurance est la plus grande jamais observée pour une Coupe du Monde. L’Afrique du Sud est un pays à risque, et les primes ont été fixées en conséquence.
Si le risque matériel est inéluctable pour les diffuseurs, le risque concernant les personnels dépêchés sur place est également présent. Certaines chaînes de télévision ont également souscrit des contrats de protection pour le personnel qui sera sur place lors de la compétition. C’est notamment le cas de la chaîne française TF1, qui s’est associée à la société Geos pour assurer la protection des journalistes de la chaîne par exemple. Et si la démarche est sous la forme sécuritaire, TF1 est également assuré de son côté pour les soins médicaux et le rapatriement du personnel en cas de nécessité.