Dossier : Assurer sa cérémonie de mariage
Un mariage coûte cher. Certaines compagnies ou courtiers en assurance proposent des couvertures spécifiques pour l’événement. Elles garantissent le remboursement des frais en cas d’annulation. Selon la formule choisie, diverses dépenses sont prises en compte.
Cela n’a rien de romantique mais comme dit le dicton, mieux vaut parfois prévenir que guérir. Car une cérémonie de mariage coûte cher. Les dépenses engendrées pour la location de la salle, la robe de mariée ou encore le traiteur font grimper le budget final à plusieurs milliers d’euros… qui risquent de partir aux oubliettes en cas d’annulation.
Certains courtiers ou assureurs proposent donc des couvertures spécifiques pour le mariage. Elles assurent notamment certaines personnes clefs comme les mariés, leurs proches (parents, grands-parents, frères, sœurs, enfants) ou encore les témoins en cas d’empêchement. Certaines restrictions existent cependant. La garantie Armonie de l’association Anglo French underwriters (AFU) par exemple, n’assure pas les personnes de plus de 90 ans.
Les assurances mariage prennent également en compte les risques liés à l’organisation de l’événement. Elles garantissent notamment les remboursements en cas d’impossibilité d’accès au lieu de la cérémonie, d’indisponibilité des locaux ou de carence d’un prestataire (le traiteur, par exemple). Des extensions pour les risques d’intempéries sont également possibles. SPB avec son offre Destination Mariage va même jusqu’à assurer les alliances ou les tenues des heureux élus.
En matière de coût, la prime coûte en moyenne 1 à 5 % du budget mariage. Le contrat Améthyste de SPB revient par exemple à 249 euros pour une cérémonie évaluée à 10000 euros. Autre exemple chez AFU : la cotisation est de 238 euros pour un événement évalué à 15245 euros maximum. Pour s’assurer, mieux vaut donc avoir établi un budget précis. Par ailleurs, « le mieux est de souscrire à ce type d’assurance dès que des frais sont engagés, par exemple au moment de la location de la salle », précise Marie-Laurence Gilleron, directrice clientèle de SPB.