Dossier : Les extensions d’assurances liées à la vie étudiante
Stage, financement des études, achats de matériels informatiques et des manuels, la vie étudiante ne se résume pas à se rendre en cours pour suivre les enseignements dispensés par les professeurs. Le monde de l'assurance s'est penché sur ces problématiques spécifiques à travers des produits extrêmement ciblés.
Stage, financement des études, achats de matériels informatiques et des manuels, la vie étudiante ne se résume pas à se rendre en cours pour suivre les enseignements dispensés par les professeurs. Le monde de l’assurance s’est penché sur ces problématiques spécifiques à travers des produits extrêmement ciblés.
Pour nombre d’étudiants, la rentrée universitaire est synonyme de course aux fournitures et autres supports d’enseignements est déjà lancée. Le coût du matériel pédagogique serait d’ailleurs en augmentation de 1,7% par rapport à 2009, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage). Il représente un peu plus de 200 euros. Une somme non négligeable s’il faut ajouter au budget de la rentrée le logement, l’alimentation, la sécurité sociale ou encore la complémentaire santé étudiante.
Certaines compagnies ou courtiers, spécialistes en assurance des étudiantes proposent une extension couvrant le vol de manuels scolaires. Incluse dans des « packs assurances » spécialement édités pour la rentrée, la prise en charge avoisine les 200 euros.
Même couverture pour le matériel informatique. L’ordinateur portable fait de plus en plus partie de la panoplie de l’étudiant. Si le vol et les dommages chez soi peuvent être couverts dans le cadre de la multirisques habitation, ils ne le sont jamais lorsqu’ils surviennent en dehors de son logement. La casse, dans des situations très précises et surtout lié à une fragilité du matériel, est au minimum garantie un an par le constructeur. Au-delà et pour ce qui concerne le vol, il faut passer par une extension. Les enseignes la proposent dès l’achat du produit. En cas de refus du consommateur, il lui est toujours possible de se tourner ultérieurement vers un assureur pour couvrir son matériel contre le vol et les dommages.
Pendant l’année universitaire…
Les assurances liées à la vie étudiante ne se cantonnent pas à la rentrée universitaire. Certains acteurs proposent en effet une prise en charge des frais de scolarité en cas de redoublement. Mais attention, les conditions de prise en charge sont extrêmement cadrées. Pas question de payer pour un étudiant amateur de grasse matinée qui n’aurait pas mis le pied en cours. Elle ne concerne que ceux qui n’ont pu passer leurs examens et donc valider leurs semestres en raison d’un événement grave, comme une maladie invalidante.
Pour valider son année universitaire, la plupart des étudiants doivent passer par la case stage. Là aussi, les assurances font preuve d’imagination pour attirer une clientèle jeune. Plusieurs d’entre elles proposent par exemple de prendre en charge des stages de coaching pour rédiger des lettre de motivation, des CV et passer des entretiens. Il s’agit bien souvent d’accompagnement téléphonique et le nombre de séances se limite à quelques unes par an. Même si cela peut se révéler utile, plutôt que de payer une extension, mieux vaut se renseigner auprès de son assureur pour savoir si elle n’est pas incluse dans le contrat.
Une extension qui peut se révéler utile touche au financement des études. Pour ceux qui ont souscrit un crédit pour payer leurs études, ils sont couverts par une assurance emprunteur pour le remboursement des mensualités en cas de décès ou d’invalidité par exemple. En revanche, les étudiants aidés par un financeur privé – un parent par exemple – peuvent voir la situation se compliquer en cas de décès de ce dernier. Le marché de l’assurance propose des produits permettant de compenser la perte financière, à hauteur de plusieurs centaines d’euros par mois dans pareille situation.