Dossier : Principes des assurances santé complémentaires
En France, le langage courant utilise le terme de mutuelle ou, au mieux, mutuelle santé pour parler des assurances complémentaires santé. C’est dans la dénomination très précise de « complémentaires santé » que se trouve pourtant le principe de base de ces assurances sur la santé.
Car à la différence de certains de nos voisins européens, la France s’appuie sur un système, l’Assurance maladie de la Sécurité sociale, pour fournir une base à tous les citoyens. Mais l’Assurance maladie ne rembourse pas en totalité les frais médicaux. D’autres assurances santé prennent alors le relais : des assurances « complémentaires » santé qui couvrent la maladie, la maternité et l’accident.
Ces assurances complètent les remboursements prévus par la Sécurité sociale et dépassent parfois ce cadre. Elles couvrent au minimum les frais de soins : hospitalisation, soins hospitaliers, consultations et visites de médecins et spécialistes, les frais pharmaceutiques, les frais d’analyses et de laboratoire, actes de pratique médicale et d’auxiliaires médicaux, les frais d’obstétrique, de neuropsychiatrie, d’électroradiologie, les frais d’optique, de soins et de prothèses dentaires, les frais d’orthopédie et de prothèses.
Dans un marché concurrentiel, les organismes se distinguent par les montants remboursés, les extensions de prises en charge, par exemple sur des soins de prévention et des garanties complémentaires.
Enfin, sachez que sur un contrat d’assurance santé, chaque bénéficiaire doit être précisé. Plus l’assurance couvre de personnes et plus elle coûte cher. L’âge et le sexe comptent également dans l’évaluation du prix. Certains organismes demandent aussi de répondre à des questionnaires médicaux pour évaluer le risques et calculer ainsi la cotisation. La profession peut également avoir une influence sur les prix.