Les assurances du matériel agricole attelé

    Être agriculteur exige bien souvent de lourds investissements en matériels attelés. Il existe des solutions pour assurer ces véhicules hors-normes.

    Être agriculteur exige bien souvent de lourds investissements en matériels attelés (tracteurs, automoteurs…). Tout comme pour les automobiles, il existe des solutions pour assurer ces véhicules hors-normes. Ces contrats couvrent à la fois les biens et les conducteurs, avec quelques spécificités liées aux métiers d’agriculteur et de récoltant.

    Acheter un tracteur peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros au récoltant, en moyenne 80.000 euros pour un véhicule neuf. Il en va de même pour les automoteurs pulvérisateurs ou encore les moissonneuses-batteuses. Ce sont donc des investissements importants qu’il est essentiel de protéger en cas de coup dur. Les contrats proposés par les compagnies d’assurance tournent autour de deux garanties principales.

    En premier lieu la couverture du conducteur, qu’il soit propriétaire ou non de l’engin agricole. La garantie dommages corporels couvre le conducteur en cas d’accidents. Elle est actionnée aussi bien s’il est victime que s’il est responsable. Les agriculteurs sont également amenés à réparer eux-mêmes leur véhicule. Un risque pris en charge par les contrats proposés par les assureurs ou mutuelles spécialisés sur le secteur primaire.

    L’indemnisation des véhicules détruits

    Les niveaux de garantie dépendent ensuite du contrat souscrit et de la compagnie choisie. Dans la grande majorité des cas, ils tournent autour du million d’euros. Hormis, la protection du conducteur, les contrats s’attèlent à couvrir le matériel et donc les investissements des agriculteurs et récoltants. Il s’agit d’indemniser les professionnels en cas de destruction ou de détérioration de leur tracteurs ou automoteurs.

    Il existe deux types d’indemnisation pour le matériel attelé :
    – Le remboursement en valeur à neuf. Il concerne généralement les véhicules de moins de deux ans qui sont par exemple détruits à la suite d’un incendie.
    – Le remboursement en valeur à neuf au jour du sinistre pour les autres véhicules. Il prend en compte la valeur du matériel le jour de survenance du sinistre sur la base des prix inscrits sur catalogue ou d’une estimation.

    Des couvertures spécifiques

    Les assurances du matériel agricole regorgent en outre de spécificités liées à la nature même de ces véhicules et aux coûts qu’ils peuvent engendrer en cas de soucis mécaniques. Certaines compagnies proposent par exemple des garanties « dommages aux pneumatiques » qui prennent en charge les frais en cas de pneus détériorés. Un investissement qui, une fois de plus, peut se révéler lourd pour les agriculteurs.

    Selon les contrats choisis, les marchandises qui se trouvaient dans le véhicule au moment du sinistre peuvent également être couvertes. A noter qu’au moment de la souscription du contrat il est essentiel de se renseigner sur le champ d’application de la couverture de son matériel, notamment pour les sinistres survenus alors que le véhicule était stationné en extérieur.

    CP : Simon Carrot-Wikimedia

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