Assurance auto : la couverture de l’autopartage
Le phénomène de l’autopartage prend de l’ampleur en France. Une douzaine de ville ont d’ores et déjà mis en place ce système calqué sur celui du Vélib. Dernière en date Besançon. La mairie vient en effet de lancer Autocité. Mais comment cela fonctionne-t-il et comment sont couverts les automobilistes qui n’empruntent ces véhicules que pendant quelques heures ?
L’assurance automobile est obligatoire dès lors que l’on prend le volant d’un véhicule terrestre. Le système d’autopartage n’échappe pas à la règle. C’est pourquoi, les mairies qui mettent en place ces dispositifs de location très courte durée ont prévu d’y inclure des assurances.
A l’image du cas le plus récent, à savoir Autocité à Besançon, il s’agit bien souvent d’une assurance tous risques. Le vol du véhicule, les dommages, les actes de vandalisme, les effets des catastrophes naturelles font partie du contrat d’assurance attenant à la location de l’une des dix voitures mises à disposition par la ville de Besançon. La responsabilité civile fait bien évidemment partie du lot puisqu’elle est obligatoire.
Dégâts causés aux tiers
Les dégâts causés aux tiers sont ainsi couverts. Le montant des garanties atteint 7.622.500 euros pour les dommages corporels et 914.500 euros pour les dommages matériels. Le conducteur est quant à lui, couvert à hauteur de 152.400 euros en cas d’accidents entraînant des blessures ou une hospitalisation. En parallèle, un service d’assistance automobile est prévu en cas de panne, d’incendie ou encore d’accident.
Des franchises sont appliquées sur ces différentes garanties. Leurs montants dépendent de l’abonnement que vous aurez choisi et du nombre de sinistres dont vous avez été victime sur ces véhicules. En outre, qui dit assurance, dit exclusions. Elles concernent principalement les sinistres survenus si vous prêtez le véhicule à une personne non inscrite dans le contrat de location.
La prime d’assurance est comprise dans le coût de location. Pour l’Autocité à Besançon, vous en aurez pour 3 euros de l’heure auxquels s’ajoute 0,2 euro du km. Il vous sera également demandé un droit d’entrée de 40 euros. L’abonnement mensuel s’élève, quant à lui, à 10 euros.