Le bonus-malus automobile devrait être durci au 1er janvier, conformément à ce qu’avait prévu le gouvernement, avec des seuils d’application réduits de 5 grammes, indiquent Les Echos et le Figaro, mardi 21 septembre.

Selon la commission des finances de l’Assemblée, le bonus automobile, censé encourager l’achat de petits modèles moins consommateurs d’énergie, devrait coûter 710 millions d’euros cette année, soit deux fois plus que ce qui était prévu. A l’inverse, les plus pollueurs versent des contributions à l’achat de 200 à 2 600 euros.

Le malus, quant à lui, ne rapporte pas plus qu’attendu — 200 millions d’euros —, ce qui entraîne un coût net global d’environ 500 millions d’euros, poursuit le journal, l’équivalent de ce qui est attendu du “rabotage” des niches fiscales. Ce coût net était de 214 millions d’euros en 2008 et de 525 millions déjà en 2009. Le gouvernement, qui espère diminuer la facture, prévoit de réduire de 5 grammes les seuils d’application du bonus et du malus, ajoute le quotidien.

Ainsi, au 1er janvier, pour avoir 700 euros de bonus, il faudra par exemple acheter un véhicule dégageant entre 96 et 115 grammes de CO2 (contre 101 à 120 grammes aujourd’hui).