Automobile : l’examen du permis de conduire dépoussiéré
Lundi 19 avril, la nouvelle version de l’examen du permis de conduire est entrée en application. Exit les questions alambiquées pour l’épreuve du code et place à une évaluation à une grille d’évaluation revisitée pour l’examen de conduite. L’objectif avoué de cette réforme est de simplifier l’obtention du fameux papier rose.
S’inscrire à une auto-école et passer le permis de conduire revient très cher, aux alentours de 1.500 euros. Cette somme augmente très vite pour celles et ceux, à savoir environ 45% des candidats, qui échouent à la première tentative. En 2008, Nicolas Sarkozy avait de ce fait annoncé une refonte de l’examen. A l’issue de nombreux ateliers de travail, inspecteurs, patrons d’auto-école et autorités sont tombés d’accord sur une version dépoussiérée des épreuves.
En premier lieu, le code. L’intégralité des questions a été revu. 57 d’entre elles ont été retirées à cause de leur caractère équivoque. Près d’une centaine ont été reformulées pour en faciliter la compréhension et 150 nouveaux items ont fait leur apparition. Côté conduite, une révolution est également en marche à travers « l’épreuve de conduite autonome ». Au début de l’examen, le candidat se voit attribuer un lieu de destination par l’inspecteur. Il dispose alors de cinq minutes pour le rejoindre.
Pendant ce temps, il est évalué sur sa conduite autour de trois principaux points : maîtrise et connaissance du véhicule, partage de la route avec les autres automobilistes et manière d’appréhender la route. L’évaluation donne lieu à une note sur 31. Au-delà de 20 points, c’est dans la poche. Une précision importante, car ces deux détails ont terrorisé des générations de candidats au permis de conduire, rater un créneau ou caler au démarrage ne sera pas systématiquement synonyme d’élimination.