Assurance santé : La grippe A s’intensifie, surtout en île de France
L’épidémie de grippe A s’intensifie en France. La semaine dernière, le nombre de recours aux urgences a doublé et les consultations chez les généralistes ont augmenté de 55% selon l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Le phénomène attendu est en train de se produire. La grippe A H1N1 s’étend et touche de plus en plus de monde. Les grandes métropoles subissent la pandémie, à l’image de l’Île de France, qui enregistre semaine après semaine de forts taux d’augmentation des consultations et des recours aux urgences.
« La situation est très évolutive, notamment en IDF où la progression de l’épidémie est très rapide avec +55% de consultations la semaine dernière. C’est une progression qui commence à gagner toute la France (métropole). Les grands centres urbains commencent à être touchés par cette augmentation rapide de recours aux soins » affirmait ainsi le Dr Françoise Weber, directrice générale de l’InVS à l’AFP.
La vaccination de la population doit débuter le 12 novembre, selon les autorités. Les priorités ont été présentées par le Premier ministre : médecins et infirmières de ville en contact avec des patients seront les premiers concernés, puis suivront les femmes enceintes (à partir du deuxième trimestre), l’entourage des nourrissons puis l’ensemble de la population.
L’organisation de la vaccination ne semble pas poser problème. Selon Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, « 1 080 centres de vaccination » sont recensés sur le territoire et « l’ouverture des centres s’adaptera à la livraison des vaccins, qui montera en puissance d’ici à la fin de l’année ».
Pour compléter le dispositif, 196 équipes mobiles sont en outre prévues pour vacciner les personnes ne pouvant se déplacer. 165 centres sont prévus pour la seule Île de France.
La vaccination est gratuite et fortement recommandée par le ministère de la Santé. Si de leurs côtés les assureurs ne se sont pas exprimés sur le sujet, laissant faire le ministère, ils sont impliqués dans tous les cas dans cette pandémie. Que ce soit en remboursement des cotisations, ou avec la participation de 280 millions d’euros promise à Mme Bachelot, les complémentaires santé vont payer une partie de la note.