Complémentaire santé: le compte à rebours s’accélère
Dans le cadre de l’ANI (accord national interprofessionnel), toutes les entreprises doivent mettre en place une complémentaire santé pour l’ensemble de leurs salariés à compter du 1er janvier 2016. L’échéance arrivant à grands pas, les assureurs redoublent d’effort pour conquérir ce marché de 4 millions de salariés.
Pour les chefs d’entreprise, le choix peut s’avérer fastidieux tant les offres se multiplient. Chaque assureur propose en effet des garanties, des couvertures et des prix différents. La MAAF par exemple, offre 3 mois de couverture gratuite pour les souscripteurs d’un premier contrat santé collective avant le 31 octobre 2015. D’autres assureurs tirent les prix vers le bas et proposent des formules low cost se résumant au socle de base. Intéressantes pour les jeunes en bonne santé, elles s’avèrent insuffisantes pour les seniors ou les employés ayant des besoins spécifiques. Par ailleurs, choisir l’offre la moins chère n’est pas nécessairement l’option la plus économique : si certains assureurs font aujourd’hui du dumping pour conquérir le marché de la complémentaire santé collective, les prix risquent d’augmenter fortement par la suite.
Il est essentiel de faire un choix judicieux répondant aux besoins de l’ensemble des salariés. Pour cela, il est grand temps de s’en préoccuper car la prise en compte de l’hétérogénéité sociale de la masse salariale peut être difficile dans certains cas. Cependant, proposer une complémentaire intéressante est une occasion idéale de fidéliser ses employés en leur offrant une augmentation de revenu à moindres coûts. Quoi qu’il en soit, dans moins de quatre mois, les chefs d’entreprise n’auront plus le choix : sans complémentaire santé, ils risquent de se voir réclamer sans limite la prise en charge de toutes les dépenses santé de leurs salariés.