Consommation : L’UFC-Que Choisir veut protéger les assurés
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir soumet aux Français un Pacte consumériste avec des propositions pour améliorer l'accès à certains services ou produits. L'assurance santé et l'assurance automobile sont touchées.
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir soumet aux Français un Pacte consumériste avec des propositions pour améliorer l’accès à certains services ou produits. L’assurance santé et l’assurance automobile sont touchées.
L’UFC-Que Choisir propose un Pacte consumériste “pour remettre le consommateur au coeur d’une économie performante”. Après une grande consultation lancée début 2012, l’association de défense des consommateurs lance une série de propositions que peuvent signer les candidats à la présidentielle mais aussi tous les citoyens.
Parmi les 12 orientations du Pacte consumériste, UFC-Que Choisir souhaite” lever les obstacles géographiques et financiers à l’accès aux soins”. Pour ce faire, l’association propose de mettre fin aux déserts médicaux en stoppant le conventionnement des médecins libéraux dans les zones sur-dotées.
Bouclier sanitaire
Elle appelle aussi à la mise en place d’un “bouclier sanitaire” permettant de plafonner le reste à charge annuel en fonction des revenus des ménages. UFC-Que Choisir rappelle que les Français ont dépensé 41,9Mds d’euros en 2010 pour leur santé, soit 7 milliards de plus qu’en 2006. Et 10 millions d’entre eux renoncent à des soins pour raison budgétaire. Après le bouclier sanitaire, “le bouclier dépendance” qui plafonne le reste à charge des personnes âgées dépendantes est aussi proposé.
Toujours en matière de santé, l’association de consommateurs regrette les contrats de complémentaires santé souvent illisibles et difficiles à comparer. Elle souhaite que les compagnies publient leur taux de redistribution, c’est-à-dire la part des cotisations effectivement reversée aux assurés sous forme de prestations.
Libéraliser les pièces détachées
L’UFC Que-Choisir recommande également une mesure qui pourrait réduire le coût de l’assurance auto. Il s’agit de lutter contre les effets négatifs de la concentration en libéralisant le marché des pièces de carrosserie. Les prix du secteur ont augmenté en moyenne de 26% entre 2005 et 2010, rappelle l’association.
