La France est le deuxième pays qui dépense le plus pour la santé
La France est le deuxième pays qui enregistre les dépenses de santé les plus élevées en proportion du produit intérieur brut (PIB), derrière les Etats-Unis, selon la dernière édition du Panorama de la Santé, publié le 8 décembre par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ce panorama compare les dépenses de santé de 2007 des trente pays membres de cette organisation. En 2007, la France a consacré 11% de son PIB aux dépenses de santé.
En moyenne, les Etats de l’OCDE consacrent 8,9% de leur PIB aux dépenses de santé. Les Etats-Unis (16%) enregistrent le niveau le plus élevé de dépenses de santé en proportion du PIB. La France se situe au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE en termes de dépenses de santé par habitant. Elle enregistre des dépenses de 3.601 dollars par habitant, ajustées sur la part de pouvoir d’achat des monnaies.
Les pays de l’OCDE enregistrent en moyenne des dépenses de 2.984 dollars par habitant. Les dépenses de santé par habitant aux Etats-Unis atteignent 7.290 dollars par habitant, deux fois plus que les dépenses de la France.
Le financement public représente la première source de financement des dépenses de santé dans les pays de l’OCDE, excepté aux Etats-Unis et au Mexique. En France, 79% des dépenses de santé réalisées en 2007 étaient financées par des fonds publics. Ce niveau est plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE (73%). En France, seules 7% des dépenses de santé en 2007 étaient directement à la charge des patients. Les assurances maladies couvrent les 13% des dépenses restantes.
Concernant la qualité des soins, les taux de dépistage du cancer du col de l’utérus sont plus élevés en France (72,4%) que dans la plupart des pays de l’OCDE (64% en moyenne). A l’inverse, les taux de dépistage du cancer du sein sont plus faibles ((47,1% en France contre 62,2% en moyenne dans les pays de l’OCDE). La France connaît des résultats supérieurs à la moyenne concernant les taux de survie à ces deux types de cancer. L’Hexagone obtient aussi de bons résultats quant aux admissions évitables à l’hôpital pour des maladies respiratoires.