Les médicaments génériques ont permis d’économiser 1 milliard d’euros en 2009
La progression du marché des médicaments génériques a permis à la Sécu d’économiser plus d’un milliard d’euros en 2009, a indiqué mardi l’assurance maladie, qui en a notamment attribué le mérite aux pharmaciens substituant des versions moins chères aux produits de marque.
En 2009, le développement des médicaments génériques, qui sont des copies de médicaments dont les brevets ont expiré, a généré 1,01 milliard d’euros d’économies pour l’assurance maladie, contre 905 millions l’année précédente.
“Ces résultats sont liés à la forte implication des pharmaciens dont la mobilisation ne se dément pas depuis 2006”, a souligné la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), dans un document présenté à la presse.
Au total, le marché des génériques “représente aujourd’hui plus de 23% des boîtes de médicaments remboursées” par la Sécu.
Lorsque des génériques existent depuis plus de 18 mois, il ont été privilégiés dans 82,5% des cas au produit de marque correspondant en 2009.
Ce “taux de pénétration” est toutefois plus bas (autour de 77%) quand on prend en compte les génériques les plus récents sur le marché. Et certains départements présentent des taux inférieurs à la moyenne.
L’assurance maladie a donc signé mardi un accord avec des syndicats de pharmaciens pour améliorer les résultats de certaines zones géographiques, avec un objectif de “taux de pénétration” de 80% pour les départements se situant en deça.
Par ailleurs, un “effort ciblé” leur est demandé sur les molécules récemment vendues sous forme générique, comme le valaciclovir (antiviral), le losartan (anti-hypertenseur) ou encore la venlafaxine (antidépresseur). La Sécu évalue “le potentiel d’économies” à plus de 300 millions d’euros en 2010 sur ces nouveaux médicaments.
Paris, 15 déc 2009 (AFP)