Prévention Santé : Les étudiants inconscients des dangers de rapports sexuels non-protégés
La mutuelle des étudiants (LMDE) a réalisé une enquête concernant la sexualité des étudiants. Et on ne peut pas dire que ces derniers s’inquiètent réellement des dangers que représente le fait d’entretenir des rapports sexuels non-protégés.
Selon la LMDE, plus de la moitié des étudiants sollicités déclarent ne pas utiliser régulièrement de préservatifs pendant un rapport sexuel avec un partenaire nouveau. Du côté des étudiantes, 60 % avouent ne jamais effectuée de test de dépistage pouvant prévenir le risque d’une éventuelle infection sexuelle transmissible.
Il semblerait que les étudiants ne se rendent pas compte des conséquences qu’un rapport sexuel non-protégé, notamment la transmission du virus du VIH (SIDA).
Bien que bénéficiant de nouvelles structures pouvant leur venir en aide telle que la Médecine Préventive Universitaire ou les Bureaux d’Aide Psychologique Universitaire, pour les 20-24 ans, 27 femmes sur 1000 déclarent avoir subie une interruption volontaire de grossesse. A celle-ci, s’ajoute 23 % des femmes qui ont abandonné la prise en charge de soins, faute d’argent pour faire stopper leur grossesse.