Risques professionnels : La sous-déclaration persiste à cause du manque d’information
La sous-déclaration des risques professionnels persiste : les victimes ignorent souvent le lien avec leur travail ou les démarches à effectuer.
La sous-déclaration des risques professionnels persiste : les victimes ignorent souvent le lien avec leur travail ou les démarches à effectuer.
Selon un rapport de la Commission de Noël Diricq que nous nous sommes procurés, sur environ 1,2 millions de sinistres constatés en 2009, 83 % concernent des accidents du travail, 11 % des accidents de trajet et 6 % des maladies professionnelles.
Alors que les accidents sont est en baisse depuis 2000 (2,6% par an en moyenne), la reconnaissance des maladies professionnelles est en augmentation (9,1% par an en moyenne). La sous-déclaration des risques professionnels persiste cependant, malgré les recommandations des précédents rapports.
En cause : l’ignorance de la nocivité des matières manipulées ou des démarches à effectuer. Parfois, c’est à cause de la non-déclaration, voire les pressions exercées par les employeurs qui veulent éviter de voir le taux de sinistralité augmenter dans leur entreprise.
Un coût évalué entre 587M et 1,11Md d’euros pour la sécu
Le rapport pointe ainsi la nécessité de mieux former les professionnels de santé. La sous-déclaration des accidents et maladies du travail représente un coût évalué entre 587M et 1,11Md d’euros à l’assurance maladie pour l’année 2010.
Le rapport préconise qu’un guide concernant les droits et démarches soit élaboré par la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) pour connaitre ses droits ainsi que les démarches et qu’une aide soit fournie par les assistantes sociales.
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