Sida, quelles assurances face au virus ?
Comme chaque 1er décembre, c’est aujourd’hui la journée mondiale de lutte contre le Sida. 25 ans après l’apparition du virus, de nouvelles mesures gouvernementales ont été prises par les autorités de santé pour rendre la prévention et le dépistage encore plus efficaces. C’est également l’occasion de rappeler comment s’ assurer lorsqu’on est séropositif, et sous quel régime sont traités les patients qui ont contracté cette maladie.
Il faut tout d’abord savoir que l’infection par le VIH correspond à l’ALD N°7. Selon la définition en vigueur, les ALD ou “Affections de longue durée” sont des maladies qui nécessitent des soins longs (d’une durée supérieure à 6 mois) et des traitements coûteux. Actuellement, les personnes qui souffrent d’une ALD peuvent bénéficier d’une prise en charge à 100% des frais de soins liés à leur maladie par la Sécurité sociale.
Ensuite, pour les contrats d’assurance-vie ou de prévoyance, être atteint par le VIH est souvent, dans la grande majorité des cas, un frein à l’accès à toutes les garanties. En effet, pour évaluer les risques, les assureurs sont autorisés à poser des questions en rapport à votre santé via un questionnaire médical inclus dans la plupart des contrats. Vous êtes donc tenu d’y répondre honnêtement, mais déclarer sa séropositivité c’est s’exposer à un quasi refus des assureurs de vous prendre en charge pour ce type de contrats. Dans le cas contraire, c’est aussi prendre le risque de payer des exclusions de garantie extrêmement onéreuses. Pourtant, aujourd’hui certains contrats, notamment par l’intermédiaire de l’employeur, ne sont pas conditionnés à un questionnaire médical. Lorsque c’est le cas, vous pouvez donc indiquer comme bénéficiaire de ces contrats la ou les personnes de votre choix. Par ailleurs, en ce qui concerne les emprunts, la convention AREAS simplifie aujourd’hui l’accès aux crédits des personnes porteuses du virus du Sida.
Pour information, il faut savoir qu’en France ce sont 144.000 personnes qui vivent avec le VIH, et il y a eut 7.000 nouvelles contaminations l’année dernière.